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 Skip Beat !

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Volfield13
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Volfield13


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MessageSujet: Skip Beat !   Skip Beat ! Icon_minitimeVen 16 Avr - 15:10

Skip Beat !


Salut à tous, aujourd’hui je vous propose une fiche manga sur l’œuvre de Nakamura Yoshiki intitulé Skip Beat !

J'ai veillez à ne rien vous "spoils" si d'aventure vous désirez le lire, le manga étant toujours en parution.
Skip Beat ! Skip_b12

La Mangaka

Skip Beat ! Skip_b13

La mangaka Nakamura Yoshiki est née en 1969 dans la préfecture de Tokushima, elle a commencé sa carrière en 1992 avec le manga Love is All dans le magazine Hana to Yume Planet Zokan, un hors-série du magazine Hana to Yume édité alors chez Hakusensha.

Mais en réalité, sa carrière ne commencera qu’une année plus tard. C’est en effet en 1993 Yume de Auyori Suteki prépublier un an plus tôt qu’elle recevra de la part des éditions Hakusensha le Grand Prix Athéna de la révélation de l’année.

Elle se fera alors connaitre avec une autre œuvre Tokyo Crazy Paradise (pas mal du tout par ailleurs), sa plus longue à l’époque avec 19 volumes.

Elle a entre autres publié les mangas suivants :

Blue Wars
Dramatic Love Album
MVP wa Yuzurenai !
Saint Love
Skip Beat ! (Dont je vais vous parler ce jour).

Skip Beat !


Skip Beat ! Image_10

Skip Beat ! est un Shojo, mêlant comédie romantique/romance/vengeance et idols. Prépublié part Hana to Yume, puis part Hakusensha au pays du soleil levant, c’est Casterman qui nous apportera l’œuvre chez nous.

A ce jour Skip Beat ! comporte 42 volumes en France, le tome 43 sortira en juin, tandis qu’au Japon la série comporte 46 volumes est demeure toujours en court.

Skip Beat ! Collec10


Une série animée de 25 épisodes sortira en 2008, la version française sortira en DVD chez Black Box. La série ne couvre que les 6 premiers volumes du manga. Assez fidèle au support original, elle s’arrête malheureusement pile lorsque les choses commençaient à devenir particulièrement intéressantes. En gros, la série me laisse la désagréable impression de n’avoir été faite que pour pouvoir vendre le manga… chose somme toute courante, il faut bien l’avouer.

Attention ! Les DVD peuvent ce trouvé sous la forme d'un seul est unique coffret regroupant les 25 épisodes pour 10 euros environs.

Mais également en deux partie pour plus chère ! Faite bien attention !
Skip Beat ! Dvd10


Synopsis

Mogami Kyôko et Shôtaro Fuwa sont amis depuis l’enfance, ils ce connaissent depuis toujours, les parents de Shô étant en quelque sorte les « parents de substitution » de Kyôko abandonné et mal traité par sa mère. Kyôko aide les parents de Shô depuis toujours, à tenir l’auberge dont ils sont les propriétaires.
Lorsque Shôtaro s’installe à Tokyo pour devenir une star de la chanson, il demande à Kyôko de le suivre. Alors elle abandonne tout ce qu’elle a, heureuse d’avoir été choisie par son ami d’enfance, la seule personne qui semblait lui vouer un peu d’affection et décide de le suivre afin de prendre soin de lui.
Elle s’occupe alors de tout. Tâche ménagère, cuisine, course, argent, jobs multiples tout, elle le traite comme un prince. Pendant que Shô totalement absorbé par sa carrière ne rentre presque jamais à l’appartement qu’ils occupent et profite de Kyôko pour entretenir son train de vie.
Un beau jour alors que Kyôko décide de lui rendre visite au studio, elle surprend une conversation entre Shô et sa manageur. Elle l’entend dire qu’il a une bonne à tout faire pour assurer ses arrières. Ainsi, il n’a jamais besoin d’effectuer la moindre tâche ou petit boulot. Il explique que cette « pauvre cloche » est venue volontairement avec lui et qu’elle est heureuse de le servir, aussi, pourquoi s’en priver ?
Comprenant qu’elle a été trahie, qu’il s’est servi d’elle, la colère qui monte alors en elle la change à jamais. Elle hurle, pleure et libère des « Kyoko démons » (devenant un running gag assez réussit dans l’œuvre), et elle maudit Shô, elle devient elle-même comme possédé. Devant l’indifférence de Shô qui reste insensible et particulièrement sarcastique, elle fait le serment de ce vengé.
Ce dernier aura le malheur de lui expliquer qu’ils appartiennent tous deux à un monde différent et que le seul moyen de l’atteindre serait d’entrée dans le show-biz chose qu’il juge impossible pour Kyôko.
Bien décidé à se venger, Kyôko va changer radicalement de look et tout faire pour entrer dans le monde du spectacle afin de devenir une très grande star, la plus grande star jamais vue.
Elle va entrer avec difficulté à la LME, l’agence artistique ou travail le plus grand rival de Shô, Ren Tsuruga.
Seulement Kyôko a un énorme problème. Elle ne sait plus aimer, suite à une enfance castratrice et une trahison horrible. Elle en sait même plus faire confiance à son prochain. Aussi après avoir décelé un certain potentiel chez elle, le président de la LME Lory Takarada va créer une section spéciale, la section Love Me, afin que Kyôko redécouvre l’amour une chose importante quand on veut devenir une star.
C’est donc revêtu d’un uniforme style jogging d’un rose criard, que Kyôko va commencé sa formation est au grès de ses aventures montrait des talents insoupçonnés en tant qu’actrice.

Quelques Personnages

Skip Beat ! possède des personnages hauts en couleur qui sont tous plus ou moins reliés entre eux, ce qui va apporter du lore très intéressant dans la série. Leurs histoires au fil du manga vont enrichir celle des autres personnages et dévoiler des intrigues surprenantes.

Kyoko Mogami :

Skip Beat ! Kyoko10

Personnage principal de l’œuvre, elle change des héros habituels des mangas. Elle n’est pas particulièrement belle ou intelligente, pourtant elle se transformera en papillon à chaque fois qu’elle endossera un rôle. Elle n’hésitera pas à parler crument aux personnes autour d’elle. Son cœur inexistant, elle va peu à peu évoluer tout au long du manga. Son parcours même après 42 tomes (j’attends avec grande impatience le tome 43) continue de nous dévoiler d’autres facettes de Kyôko.

Première membre du département Love Me elle sera rejointe par Kanae « mademoiselle c’est un scandale » qu’elle considèrera comme son amie et surtout comme sa plus grande rivale.
Elle rencontrera également Ren Tsuruga, qu’elle s’habituera à détester, tout comme lui, la détestera suite à sa relation avec Shô et surtout suite aux motivations de Kyôko à devenir une star.

Ayant vécu beaucoup de malheur dans sa courte vie (Kyôko n’a que 16 ans) elle voit tout de façon pessimiste, mêlant également une insouciance touchante. Elle semble cependant posséder une sorte de don pour se faire apprécier au fil du temps par les personnes qui ne l’affectionnent guère.

Elle fabrique des poupées vaudoues où elle évacue ses frustrations et où elle passe ses nerfs (même en public). Elle va jusqu’à rejouer des scènes ou inventer des conversations avec ses poupées imaginant les réponses que Ren ou Shô aurait pu donner.

Fermement passionnée par les contes de fées, elle croit dur comme fer que Corn, un ami d’enfance est une incarnation d’un prince fée. Ce dernier lui a confié autrefois une pierre bleue pour apaiser ses chagrins. C’est le seul et unique objet que Kyôko chérit.

Ren Tsuruga :

Skip Beat ! Ren10

As tout juste 20 ans, Ren est l’une des plus grosses stars au Japon. Polis est mature, il fait preuve d’un professionnalisme effrayant. Ne comptant aucun retard et n’acceptant aucune doublure pour ses scènes, même si elles sont dangereuses.

Son talent ne semble posséder aucune limite, sauf en ce qui concerne les scènes d’amour. N’étant jamais réellement tombé amoureux, Ren est incapable de les jouer, il ne parvint pas à créer des émotions réalistes.

Totalement absorbé par son travail, il en oublie de se nourrir correctement obligeant son entourage à constamment veiller à ce qu’il s’alimente.

Ren est incapable de concevoir que l’on puisse se servir de show-biz pour se venger, aussi il ne tolère pas que son métier soit pris à la légère. C’est pourquoi il sera hostile à Kyôko. Plus tard, il apprendra que Shô est à l’origine de cette vengeance. Il n’acceptera pas que Kyôko perde, ne serait-ce qu’une minute de sa vie, à vouloir se venger plutôt qu’à apprécier le métier d’acteur.

La personnalité de Ren s’avèrera très déroutante et effrayante pour ceux qui le côtoient. Plus son sourire s’avèrera éclatant, plus il émettra une aura répulsive.

Shô Fuwa :

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L’homme par qui tout a commencé. De son vrai nom Shôtaro, il préféra qu’on l’appelle Shô trouvant son prénom ringard. Shô est un chanteur aussi talentueux que prétentieux. Son but est de dépasser Ren qu’il considère comme son plus grand rival (chose qui n’est pas réciproque).
Fils d’aubergiste, il fuguera à Tokyo, à ses 16 ans, entrainant la pauvre Kyôko avec lui.
Malgré tout ce qui s’est passé, il découvrira, lors d’un clip où Kyôko sera engagée, qu’il a des sentiments pour cette dernière. Il va d’abord nier en bloc ces sentiments, toutefois étant un homme très possessif, il expliquera à sa manager que Kyôko lui appartient toujours.

Kanae Kotonami :

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Kanae « mademoiselle c’est un scandale » apparait comme une personne extrêmement prétentieuse et antipathique. Elle passera les auditions LME en même temps que Kyoko et malgré un grand talent sera recalée. Elle deviendra plus tard le second membre de la section Love Me, et portera avec difficulté la tenue rose flashie de la section.
Pour Kanae, l’amour n’est qu’une émotion niaise et inutile, c’est pourquoi elle connait des difficultés à jouer des rôles de femmes prêtes à tout pour leur tendre moitié. Elle juge ces comportements stupides et voue un sentiment de répulsion envers les rôles de jeunes femmes pauvres.

Lory Takarada :

Skip Beat ! Lory_t10

Président de la LME, Lory est un grand excentrique, n’hésitant pas à faire des apparitions déguisées, à dos de chameau, de cheval ou encore d’éléphant, le tout accompagné de danseurs.

Mais cette facette cache un homme très intelligent et manipulateur, parfois même immature.
Seul à voir le potentiel de Kyôko et Kanae, il crée le département Love Me, afin de leur faire obtenir ce qui leur manque pour percer dans le métier. Il est notamment extrêmement peiné lorsqu’il constate qu’elles ne croient pas en l’amour. Selon lui un acteur doit avoir envie d’être aimé et aimer en retour.

Il est le seul à connaitre le passé de Ren, il est celui qui le comprend le mieux. Il a tenté à plusieurs reprises d’apprendre le passé de Kyôko, mais les réactions de cette dernière (accablé triste, perdu…) lui font stopper ses interrogatoires, afin de ne pas l’affliger davantage. Les faits l’obligent à tout mettre en œuvre pour l’aide à dépasser son passé.

Autour de Skip Beat !



Drama Taïwanais :

« Skip Beat ! » c’est également un drama Taïwanais de 15 épisodes que je vous conseille de fuir absolument sauf si vous êtes du genre masochiste.
Skip Beat ! Drama_10
Skip Beat ! Drama_11

Il a été créé le 18 décembre 2011 sur FTV Main Channel et le 24 décembre 2011 sur GTV Variety Show.

Titre alternatif : 華麗的挑戰 (Hua Li De Tiao Zhan) / Extravagant Challenge / Glamorous Challenge

Le drama reprend la série de 25 épisodes et n'apporte rien du tout.

CD Drama :

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Skip Beat ! Cd_dra10

C’est également, plusieurs drama CD.

Le premier couvrant le volume 1 du manga, édité chez Marine Enternaiment et sorti septembre en 2002, que je n’ai pas écouté (très peu pour moi ce genre de support… bon, oui j’ai fait une exception pour Slayers, mais Slayers c’est la vie, OK !).

Skip Beat ! le jeu video :

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C’est encore, un jeu vidéo sur Playsation 2, sortie exclusivement au Japon en 2009, édité part 5pb. Je n’y ai pas joué encore...

J'avoue que cela me tente bien de voir comment l'univers et retranscrit sous forme de jeu vidéo.

Conclusions

« Skip Beat ! » fait partie de ces mangas atypiques que j’affectionne. Nous sommes loin du héros, beau, intelligent, qui réussit tout ce qu’il entreprend avec un lore passable (coucou Fairy Tails…) Hum !

Ici, chaque personnage ajoute une pierre à un édifice solide. Tout finit par se recouper et apporte une autre dimension à l’histoire. Les personnages jouissent du coup d’un réel développement ; ils ont tous un passé qui se dévoile petit à petit (pour une fois que ce ne sont pas des personnages de remplissage…) nous donnant une autre vision de l’œuvre (pas aussi poussé que l’Attack des Titans, mais quand même !).

On pourrait facilement dire « ouais bof, ça raconte l’histoire d’une meuf immature qui veut se venger, car elle a été conne »… Mais non, cela va bien plus loin que cela et on se surprend à vouloir à tout prix en savoir plus. En réalité, Skip Beat ! est extrêmement rafraichissant ! Un humour omniprésent (qui rappel parfois School Rumble).
Et pas seulement sur Kyôko, Kanae, Ren, Shô, Reinole leader des Vie Ghouls un personnage que l’on aime détester… Tous possèdent une intrigue fort intéressante et nous offrent des révélations nous obligeant à reconsidérer le personnage, Ren en est un super exemple.

Graphiquement, les dessins du manga sont pas mal, ce n’est pas non plus un truc de fou, mais chaque métamorphose de Kyôko, pour ses rôles, est bluffante et bien que l’on reconnaisse le personnage on se dit parfois « attends ? C’est bien Kyôko là ? », idem pour les personnalités qui changent lorsque les personnages jouent. L’auteur arrive à garder l’aspect « je suis comme ça » tout en changeant leur façon de bouger, de parler, d’agir… (un peu dur à décrire en fait, mdr).

Parfois, curieux, parfois malsain ou encore maladroit (RIP la discussion Kyoko avec sa mère XD), parfois surprenant et inattendu, Skip Beat ! ne s’est pas encore enfermé dans le redondant et va au contraire explorer quelque chose de nouveau encore et encore… travaillant avec attention les évolutions des personnages et de leur vue sur les autres et eux-mêmes.
Je recommande Skip Beat ! c’est un peu de fraicheur parmi les mangas plus ou moins copier coller de ces dernières années. Bien sûr il est plus orienté pour un publique féminin, mais moi rien ne m’arrête si c’est intéressant narrativement parlant, il faut lire un manga !
Sources :

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liclic
Prêtre manipulateur au service de Greater Beast
liclic


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Localisation : Longueuil

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MessageSujet: Re: Skip Beat !   Skip Beat ! Icon_minitimeSam 17 Avr - 7:28

Houla, cela ne me rajeunit pas tout cela. Je me souviens vaguement avoir vu passer les premiers tomes de la série il y a dix à quinze ans alors que j'habitais encore en France....
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