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| Tout sur Slayers (ou presque) | |
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+8Sylphiel Metallium Limsse Edea liclic Naga Mariko Gruic chevaliershakka 12 participants | |
Auteur | Message |
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chevaliershakka Hellmaster
Messages : 5322 Date d'inscription : 02/04/2009 Age : 39 Localisation : 75/57
| Sujet: Tout sur Slayers (ou presque) Mar 28 Avr - 22:50 | |
| Titre : Slayers Titre original : スレイヤーズ Nombre d'épisodes : 26 Studio : E.G Films / JC Staff Année de production : 1995 1ère Diffusion : 7 Avril 1995 - 29 Septembre 1995 Chaine : TV Tokyo Staff: Auteur: Hajime Kanzaka (Lost Universe; Higaeri Quest...) Réalisation : Takashi Watanabe (Lost Universe; Ikki Tousen...) Scénario : Takao Koyama (Dragon Ball (Z); Uruseï Yatsura; Saint Seiya...) Chara-design : Naomi Miyata (Lost Universe; Is Pure...) Décors : Toshihisha Igashi Compositeur : Osamu Tezuka (Medabots) Voix : Lina Inverse : Megumi Hayashibara (Vous savez quoi d’autre) Gourry Gabriev : Yasunori Matsumoto (Fullmetal Alchemist; Love Hina) Zelgadis Greywords : Hikaru Midorikawa (GTO; Slam Dunk) Aka hōshi Rezo : Takehito Koyasu (Tokyo Babylone; Initial D) Amelia Will Tesla Saillune : Masami Suzuki (Gate Keepers; Suzuka) Opening:Titre: "Get Along" Interprète : Megumi Hayashibara (J'ai même pas à vous dire quoi) Masami Okui (Yu-Gi-Oh; He is my Master) Paroles : Satomi Arimori (Nadesico) Compositeur : Hidetoshi Satõ (Neon Genesis Evangelion) Arrangements : Tsutomu Õhira (Sorcerer Hunters) Ending:Titre: "I'll never give up" ("Kujikenaikara) Interprète : Megumi Hayashibara Masami Okui Paroles : Satomi Arimori Compositeur : Masami Okui (Revolutionary Girl Utena) Arrangements : Toshio Yamabuki Résumé : Lina Inverse, sorcière itinérante et tueuse de bandits notoires, croise la route de Gourry Gabriev, bretteur nomade avec lequel elle va rapidement s'associer. Un objet que Lina "dérobe" à une bande de voleurs, la pierre philosophale, se révèle être la clé de la résurrection du terrible démon Shabranigudu. Critique :Comme personne n'avait fait de fiche sur les séries d'origine, bah je me lance ! Je sais pas si la présentation fera l'affaire, j'ai essayé de faire au plus utile : le minimum de staff et d'info, sachant que pour des trucs plus approfondis, le net a tout ce qu'il faut. Pareil pour le résumé : je pense que tout le monde connaît, donc je me suis pas cassé le c*l à en faire un nouveau. J’ai piqué celui de Declic, il fera bien l’affaire (je l’ai par contre raccourci au cas où. Il spoile un peu l’équivalent d’environ six épisodes). Et maintenant que je rentre dans le vif du sujet, j’admets avoir un peu du mal à commencer mon texte. Car s’il y a bien une saison dont il est délicat de parler, c’est bien la saison une. « Pourquoi que donc ? » me direz-vous. Eh bien parce-que je n’ai pas un avis aussi tranché que pour les suivantes (Slayers Next = chef-d’œuvre et Slayers Try = navet). Du coup c’est terriblement plus simple d’émettre un avis dessus. Mais la première saison… Elle est à la fois fondatrice mais aussi bourrée de défauts. Essayons de reprendre les choses dans l’ordre. Et je préviens, je me concentre vraiment sur la série et je ne vais pas m’amuser à comparer avec les romans car ce n’est pas le but ici. Maintenant commençons par les choses qui fâchent. Aujourd’hui en regardant cette saison on se dit que l’animation est datée, mais à l’époque on se disait que… ben qu’elle était datée aussi. Et ceci est l’un des gros problèmes de Slayers : c’était techniquement à la ramasse même quand c’était tout neuf. Après peut-on s’en étonner ? Plus ou moins : la saison était longue et il s’agissait de la première. Probable que le studio ne voulait pas se ruiner sans savoir si la licence fonctionnerait. Mais cette réponse me parait un peu improbable sachant la fanbase qui existait déjà autours de l’œuvre de Kanzaka. Bref, peut importe les raisons intrinsèques, mais la série n’était pas très jolie (A titre de comparaison : Evangelion est sorti la même année). D’autant que rien ne nous est épargné : les erreurs de proportion ; les faux-raccords ; le chara-design hideux pour tous les personnages secondaire ; les mêmes séquences utilisées plusieurs fois dans le même épisode et surtout un élément perturbateur pour qui regardait Dragon Ball Z : les mêmes bruitages. En clair une saison fauchée et qui ne fait pas non plus beaucoup d’efforts. Alors d’accord, ça lui donne un certain charme aujourd’hui, mais c’est quand même dommage qu’on lui donne à chaque fois dix ans de plus que son âge. Mais alors pourquoi cette série tabasse encore et se voit souvent citée en référence après tant d’années ? Eh bien pour mieux s’en rendre compte, je vous propose de vous donner en détail ma vision de chaque partie de l’Anime. Bien entendu le découpage est très subjectif et n’a rien d’officiel hein ! C’est juste pour me permettre une construction plus aisée de mon post (car j’aime bien me simplifier la vie). Partie 1 (Episode 1)Tout d’abord, comment démarre Slayers ? Par Lina qui attaque un camp de brigands et qui se sert dans leur butin. Eh bien déjà ici, nous avons des choses qui ne correspondent pas trop au genre pour l’époque. Normalement, toute bonne série de Fantasy commence par nous conter une jolie légende ayant pour but de brosser rapido un monde et une mythologie à la série et surtout : préparer à l’intrigue. En général on nous parle d’un démon qu’est mort mais qui l’est pas vraiment en fait. Donc on a de suite pigé, sans même connaître nos héros, qui allait se faire botter les fesses. Pas dans Slayers ! La série ne nous dit même pas dans quel univers nous nous trouvons, et on constate par la suite que l’univers n’est conçu qu’au fur et à mesure que c’est nécessaire, mais nous y reviendrons. Ensuite, on nous présente généralement un personnage au cœur pur qui œuvre pour le bien en général. Et ce chou à la crème de compassion est très vite identifié comme le héros. Nous avons effectivement Lina en voix-off qui se décrit comme telle. Mais ses actions sont en total désaccord avec son discours, ce qui créée une sorte de décalage mais qui surtout nous donne en quelques secondes un portrait finalement très clair de l’héroïne : elle est imbu d’elle-même (elle parle d’elle à la troisième personne) ; elle est cupide (vol d’un trésor) et elle n’est pas cool (il est bien dit qu’elle TUE les bandits, elle ne les mets pas K.O). Et ce portrait se confirme directement à la scène suivante. Lina se retrouve dans la forêt et se fait encercler par le reste des brigands, finalement venus surtout pour la nommer comme chef, c’est alors que Gourry fait son apparition. Je passe sur la séquence en elle-même mais je tiens à attirer un point sur le dialogue qui suit ensuite, car là encore on peut constater que tout n’est pas comme d’habitude. Déjà on continue d’en apprendre beaucoup sur Lina, mais on nous dresse également un portrait de Gourry très clair. Du moins sur leurs attitudes tandis qu’on ne sait rien sur leurs origines et c’est un point très typique de Slayers par-rapport en une série de Fantasy classique. En général on connaît tout le passé des personnages et on connaît toute leur famille. Par contre en ce qui concerne leur comportement, on se contente en général de stéréotypes très basiques au début qui ne seront développés que sur la longueur. Eh bien ici en même pas deux séquences vous avez déjà à peu près tout compris de l’état d’esprit de Lina et de Gourry et à contrario, vous ne savez absolument pas d’où ils viennent et ce qu’ils veulent faire. Du moins si on le sait, mais sans savoir le but de chacun. On sait que Lina veut aller à la citée d’Atlas, mais hormis qu’il s’agit de voyager à travers le monde, il n’y a pas l’air d’avoir de raison d’aller à Atlas (dont on ne nous dit absolument rien) et on ne sait pas non plus pourquoi Gourry se décide à suivre Lina. Oui on l’imagine et on a bien compris qu’il s’était fait un film dans sa tête, mais qu’est-ce qu’il a crû comprendre ? On ne le saura jamais et il se décide à suivre Lina sans raison au final. Or, pour en revenir à mon comparatif, c’est totalement l’inverse en général : le héro rencontre un personnage qui lui dit « Machin a tué mon père ! Je veux me venger » et le héro qui répond : «Ça tombe bien, je pars lui botter le cul » etc…Et on sait très bien ou ils vont et qu’est ce qu’ils vont faire à tel endroit. Ici on ne sait même pas où ils vont vu qu’on ne sait même pas où on est. D’ailleurs vous remarquerez qu’il faudra attendre longtemps avant de voir une carte du monde (je me demande d’ailleurs s’il y en a une dans la première saison). Ensuite, le reste de l’épisode se passe dans un village où Lina et Gourry vont devoir affronter un dragon. Et la encore, c’est totalement l’opposé de ce qui se passe d’habitude. Déjà Lina NEGOCIE son intervention et ne sort pas l’épée à la main dans un acte de bonté, ce n’est clairement pas le comportement typique de l’héroïne de Fantasy. Puis le combat n’a rien à voir avec ce qu’on voit d’habitude. En général les personnages unissent leurs forces et terrassent l’adversaire. On ne peut pas dire ici qu’ils unissent vraiment leurs forces, mais plutôt que Lina se sert de Gourry comme appât. Et à la résolution, elle ne sauve personne et fait sans-doute plus de dégâts qu’autre chose. Elle montre juste qu’elle possède une magie déjà surpuissante, ce qui veut dire qu’il ne s’agit pas d’une quête initiatique ou nos héros vont gagner en puissance au fil des épisodes, mais nous reviendrons également sur ce point. Au final si j’ai mis ce premier épisode à part, c’est parce qu’il est très riche et qu’il pose tous les fondamentaux de Slayers (la série) en même pas 20mn. Qu’est-ce que Slayers ? De l’Heroic Fantasy mais qui fait tout à l’envers ! Un monde très flou ; des objectifs inconnus mais des personnages déjà bien caractérisés. Est-ce que c’est pour cela que l’héroïne s’appelle Lina INVERSE ? J'ai un gros doute, mais ça me fait marrer de le voir comme ça.
Dernière édition par chevaliershakka le Mer 29 Avr - 13:37, édité 1 fois | |
| | | chevaliershakka Hellmaster
Messages : 5322 Date d'inscription : 02/04/2009 Age : 39 Localisation : 75/57
| Sujet: Re: Tout sur Slayers (ou presque) Mar 28 Avr - 22:51 | |
| Partie 2 (Episodes 2 à 10)Et d’ailleurs ce premier épisode employait déjà un élément très récurent dans Slayers que cette seconde partie a beaucoup exploitée pour le meilleur et pour le pire : le hasard. Comme déjà un peu souligné au dessus, on se rend compte que les séries de Fantasy mettent en général beaucoup de temps avant de monter en puissance, le temps de bien installer son intrigue, ses personnages et rendre crédible son univers. Or nous avons vu que Slayers avait démarré à fond les ballons en employant une narration beaucoup plus proche de la comédie. Sauf que nous sommes bel et bien dans un univers fantastique et Slayers n’est pas qu’humoristiques, il faut donc trouver un moyen de développer et nous raconter une histoire crédible même si le rythme choisi ne s’y prête normalement pas. La première solution est donc le hasard. C’est tout à fait par hasard que Lina et Gourry se sont rencontrés et c’est tout autant le cas sur le fait qu’elle a récupérée la pierre philosophale. Ils rencontrent par hasard le moine rouge Rezo et j’en passe. Bien sur on ne parle pas forcément d’un hasard total, mais par contre il est clair que lorsque l’on se place du point de vue de Lina, il n’y a rien de calculé. Les choses viennent à eux sans forcément que ce soit réclamé. Cette façon de construire l’histoire et de baser ses rebondissements sur un facteur inconnu pourrait vite faire décrocher le spectateur lambda ou celui amoureux d’une narration plus classique pour le genre. Mais par une certaine habileté, Slayers arrive toujours à faire tourner ce facteur hasard à son avantage et s’avère parfois bien plus réfléchi que cela ne puisse paraître. J’ai pour cela deux exemples bien précis. D’abord il y a Zelgadis qui, à contrario de nos deux trublions que sont Lina et Gourry est un personnage de Fantasy classique dans cette partie. Ce ne sera clairement pas son cas par la suite, mais ici il est le seul à avoir un but, un passé et nous connaissons sa dynastie (vu qu’il est lié à Rezo). A titre de comparaison, on ne sait alors toujours pas que Lina a une sœur. Mais au niveau de son caractère, Zelgadis est le personnage ténébreux classique un peu en décalage par rapport à la furie qu’est Lina. Ce genre de personnage toujours élégant, même quand tout le monde est ridicule, qui a un lourd passé etc… est une vieille rengaine de la Japanime (qui perso me gonfle dans la majorité des cas). Mais du coup, il permet de réellement construire une intrigue et fait vraiment douter que l’histoire serait inventée au fur et à mesure (sans non plus dire que tout est planifié à l’avance. Ça m’étonnerait de l’auteur). Ensuite, même lorsque le hasard s’avère assez plutôt contre-productif, la série réussit à retourner ça à son avantage et pour illustrer ça, parlons du combat avec Shabrani Gudu. Soyons clair : au premier visionnage, c’est une catastrophe de bout en bout. Parlons du look du monstre : il est hideux. Et pas parce que « Waaaah quel monstre !! J’ai peur !!! », mais parce qu’il est moche. Une sorte de dragon croisé avec un Alien… il n’y a aucune inspiration dans son design, quant à sa couleur… quel ingéniosité de l’avoir fait tout marron (… j’te jure). Donc déjà graphiquement, le Dieu des démons (même si ce n’est que 1/7eme) déçoit et niveau puissance il parait quelque peu tristounet : quelques arbres arrachés et deux trois monstres devenus fous qui pillent les villages… là encore carton rouge au niveau de la mise en scène : c’est mou et ça fait vraiment « petite rixe dans les bois ». Même nos héros lorsqu’ils se prennent les sorts de plein fouet n’ont pas l’air trop amochés (alors qu’avant il tuait deux personnes en un clin d’œil). Mais comme les préparatifs d’avant-bataille étaient plutôt bien foutus, on suit cela sans déplaisir (la conversation à l’auberge est vraiment très réussie). Sauf que le final est le pire anti-climax qu’on puisse faire : une petite incantation sortie de derrière les fagots d’un Dieu dont on n’a jamais entendu parler et pouf !! Victoire fingers in the noze ! En conclusion, cette partie pourtant bien ficelée jusqu’à présent s’écroule comme un château de cartes… Du moins au premier visionnage. Car lorsque l’on voit les épisodes suivants et que l’on apprend la véritable nature du Giga Slave, c’est très différemment qu’on aborde ce final. Sauf que j’ai du mal à croire que l’auteur avait pensé à ça au préalable. Ce qui fait que ce ratage est finalement bien rattrapé, permettant la création du Lord of Nightmare, qui est quand même une des sacrées réussites de la série en général, mais en plus elle redonne une relecture passionnante de cette partie. Et donc nous pourrions passer à la partie suivante, mais je tiens quand même à parler d’un point assez important à propos de la conception mythologique de Slayers : Gourry. Lorsque l’on demande aux spectateurs à quel personnage ils s’identifient le plus, on a de tout et de n’importe quoi. Or dans Slayers, que vous le vouliez ou non, vous ne pouvez vous identifier qu’à un seul personnage et c’est Gourry. Pourquoi ? Parce-que C’EST le spectateur. Il ne connaît absolument rien à l’univers dans lequel il vit et du coup on est toujours obligé de tout lui expliquer… ce qui n’est qu’une façon déguisée d’expliquer au spectateur directement. Qu’est ce que ça change ? Eh bien ça évite de longues introductions avec une grosse voix-off inconnue qui nous explique tout d’un bloc sans humour. Car par l’intervention de Gourry, la mythologie de la série est expliquée de manière dynamique, vu qu’il s’exprime généralement à notre place en exprimant par exemple qu’il n’a rien compris ou encore en résumant simplement des choses qui se voulaient compliquées. Shabrani Gudu devient donc simplement un méchant démon. Slayers est d’ailleurs une série qui n’aime pas trop avoir recours à des explications et se contente généralement du minimum et toujours avec humour. Ceci étant une caractéristique propre à la série, vu que les romans se doivent généralement quand même parfois d’expliquer les choses sérieusement. _________________ Love sur vous les Pixels ! Keep Smiling !!
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| | | chevaliershakka Hellmaster
Messages : 5322 Date d'inscription : 02/04/2009 Age : 39 Localisation : 75/57
| Sujet: Re: Tout sur Slayers (ou presque) Mar 28 Avr - 22:51 | |
| Partie 3 (Episodes 11 à 26)J’aurai pu mettre à part les deux épisodes avec Amelia et son entrainement, mais je pense que ça commence à faire trop long (oui je suis conscient que plus personne ne lit mon texte déjà). Donc parlons du dernier cycle de cette saison qui part sur totalement autre chose. Tout d’abord la série se sépare de Zelgadis et là encore, c’est un choix plutôt intéressant : étant donné qu’il s’agissait du seul personnage avec un vrai but et que son problème d’apparence n’était pas résolu, il aurait été logique de lui faire continuer l’aventure. Mais non, la série préfère s’en séparer, ce qui fait que nos deux personnages continuent l’aventure ensembles, avec comme seul prétexte l’envie de Lina de posséder l’épée de lumière. Y’aurait d’ailleurs pas mal à dire sur ces deux là, mais si je commence à analyser leurs relations dans la série, on n’est clairement pas couchés ! Or ceci est une critique générale de la saison un (tu la sens la généralité ? J’ai même plus l’impression de faire une critique, tellement c’est long). Bref ce sont les deux personnages qu’on avait finalement le moins de raison de suivre qu’on suit. Ce qui fait que la série fait une véritable scission entre la première histoire et celle qui est racontée dans ces nouveaux épisodes. De ce fait, si Slayers Revolution et Evolution-R peut être considérée comme la même saison scindée en deux, on peut alors dire que Slayers c’est deux saisons réunies en une (d’ailleurs je vois énormément de points communs entre ces trois saisons, mais je ne développerai que lorsque j’aurai vu Evolution-R, qui confirmera ou infirmera mon sentiment). Cette nouvelle partie en profite pour introduire un bon paquet de personnages, dont forcément Amélia qui est finalement le seul pur élément de parodie de la série (car Slayers n’est pas une série de Parodic Fantasy, merci de ne pas la qualifier comme telle), en tout cas au début vu qu’il s’agit de se moquer ouvertement des héros du genre et de leurs nombreuses mimiques (discours enflammés ; postures ridicules etc…). Et d’ailleurs elle me permet de souligner un point assez intéressant à mon sens : la hiérarchie des personnages dans Slayers qui est un gros foutoir. Ce que j’entends par hiérarchie, c’est la place de chacun dans le groupe, par rapport à une série de Fantasy classique. En général le guerrier est le héros, ici c’est le plus idiot. Le héros à un discours de justice et d’honneur, ici c’est une fille totalement allumée. Le héros à toujours un but, ici c’est le personnage qui s’est cassé du groupe. En clair, Slayers prend un malin plaisir à ne tenir aucunement compte de ce qu’est une troupe d’aventurier. Le cas le plus intéressant étant bien sur Lina : Déjà c’est mettre le magicien en premier plan, chose qui n’est généralement pas le cas. En plus il s’agit d’une fille ! Et si ça ne vous interpelle pas plus que ça, je tiens à rappeler la rareté du fait dans les séries de l’époque. Et nous avons déjà la un sacré paradoxe : une fille ? Magicienne ? Dans la majorité des cas, la fille magicienne utilisera la magie blanche et ne sera la que pour soigner ou faire des sorts de protection. Vous les verrez rarement employer des sorts de destruction. Eh bien ici c’est de la bonne magie noire destructrice qu’elle emploie. Bien entendu il n’y a pas de règle établie et depuis les choses ont bien changés. Mais en son temps, c’était quelque chose. Maintenant si on parle de l’intrigue en soi, cette partie a vraiment deux vitesses. La première est la chasse à l’homme qui s’engage, avec Zanglus et Vulmugum qui tentent de capturer Lina. Et ce qui est assez particulier dans cette partie, c’est qu’on ne saura pas pourquoi avant qu’ils arrivent à Cylorg et donc pas avant la seconde partie. Dans aucun épisode avant on ne saura quoique ce soit sur cet acharnement et c’était un pari plutôt risqué de faire ça. La seconde partie est par contre plus intéressante et encore plus dangereuse également : l’apparition du clone de Rezo. Le fait est que la série recycle déjà son premier méchant dans la même saison. Et par contre je dois dire que cet aspect là m’a toujours quelque peu dérouté. Même si au final celui-ci est clairement plus approfondi que le premier et qu’il aborde des thèmes assez avant-gardes pour son temps, le fait est que c’est quand même un adversaire que l’on connaît déjà. Bien entendu cela est grandement renforcé par la mythologie qui est ajoutée avec Zanafar et la Clare Bible (si ma mémoire est bonne, c’est la première fois qu’elle est citée dans la série), ce qui permet encore de plutôt bien renforcer le scénario. Mais à l’instar du combat contre Shabrani Gudu le combat final est raté et cette fois ci, il n’y a pas de relecture possible. En effet, pour moi la Bless Blade est un artefact magique sortie de nulle part et franchement pas très bien intégré au scénario (comme par hasard, Sylphiel s’en rappelle au moment ou tout va mal). De ce fait vaincre le clone de Rezo avec m’a paru un brin trop facile. Et c’est encore plus dommage car cette partie en termes de mise-en-scène est clairement supérieure à la précédente. Déjà au niveau du ton la série bascule dans le sombre et c’est… très sombre : l’adversaire est violent, cruel et il tue sans pitié. Ensuite c’est graphiquement plus beau mais aussi plus adulte. C’est d’ailleurs la première fois que l’on voit autant de sang dans la série. Et même si l’humour est présent, il est quand même clairement plus discret. Ce changement brutal d’ambiance est inattendu et pourrait en choquer plus d’un, mais c’est surtout étonnant de la part d’une série qui avait eu plutôt une ambiance décontractée jusqu’à présent (même face à Shabrani Gudu). Il est également la preuve évidente que Slayers n’est pas une parodie d’Heroic Fantasy mais un véritable récit du genre, car si ce n’était pas le cas le changement de ton ne fonctionnerait pas aussi bien. A mon sens en tout cas ça marche parfaitement et ça offre une nouvelle facette que l’on ne connaissait pas encore. Finalement, la série elle aussi aura monté en puissance, comme toute série de Fantasy. Mais pour cela elle aura pris un chemin bien particulier. Il y a des morts, il y a des larmes et du sang… c’est à ce moment qu’on se rend compte que Slayers n’est finalement pas qu’une série comique et qu’elle peut, malgré ses choix narratifs bien à soi, offrir un récit riche et passionnant. Le spectacle n’est d’ailleurs pas en reste, car si le rebondissement final n’est pas de mon gout, l’action est parfaitement rythmée et s’avère bien plus prenante que dans la première partie. Au final, cette saison est impossible à critiquer telle-quelle et croyez moi que j’ai essayé. J’ai eu beau recommencer maintes et maintes fois mon texte, rien n’y faisait ! Je finissais pas être bloqué ou par dériver. Car en fin de compte, cette saison n’est clairement pas la meilleure et ce en tout points : techniquement dépassé, scénaristiquement on doit quand même admettre que certaines choses ne fonctionnent pas… et j’en passe. Mais ça tout le monde le sait ! Et je ne me voyais pas réduire ma critique en disant juste : « C’est drôle ; au début ça peut paraître léger niveau scénar’ mais faut s’accrocher ; graphiquement c’est un peu limite… ». Car il ne faut pas oublier l’héritage mythologique et scénaristique qu’a offert cette saison. Tout comme il ne faut pas oublier toutes les bases de mise en scène, du rythme et du design qui a permis à Slayers Next d’être ce qu’elle est. Du coup, j’ai tout traité ce que j’avais en tête (et encore, j’ai zappé des trucs) ! C’est surement mille fois trop long et y’avait surement de quoi faire plusieurs topics au lieu d’un gros d’un seul… mais tant pis, je l’ai fait comme ça et je ne regrette pas. J’aurai pu faire sans doute mieux et arranger certains trucs. Mais bon, il ne s’agit que d’un topic de forum. Je ne vais donc pas y passer trop longtemps. Pour conclure, je dirais que cette saison reste malgré les années toujours aussi magique et que je continue d’accrocher même si ses défauts me sautent de plus en plus à la figure. Il y a un charme qui se dégage de cette saison très particulier, peut-être grâce à ses défauts d’ailleurs, que je ne retrouve pas dans Next dans un sens (forcément ! Vu que Next n’a pas de défauts !!!). Slayers a apporté beaucoup à un genre et aura montré une nouvelle façon d’aborder l’Heroic Fantasy dans la Japanime. Et au final plus de dix ans après, aucune autre série n’a vraiment réussie à égaler ce modèle. En cela, Slayers première du nom reste unique en son genre. On se retrouve pour Slayers Next !! Qui sera je pense bien plus court, vu que j’ai posé les fondamentaux de ma vision ici. Ce sera donc un avis bien plus classique… Je pense. PS : J’ai pas vraiment bombardé d’images, mais en fait c'est archi dur d'en trouver sur Slayers première du nom (et je suis pas super patient). M'enfin, y’a des gens bien meilleurs que moi ici pour ça . Sinon j’espère ne pas avoir fatigué les gens avec mes discours farfelues (mais z’êtes pas obligés de tout lire, j’ai l’habitude). J’attends vos propres avis avec impatience ! .... J'ai réussi à dépasser la limite autorisée d'espace pour un message sur un forum. D'ou mon scindement en trois... Fichtre ! C'est si long ? _________________ Love sur vous les Pixels ! Keep Smiling !!
Dernière édition par chevaliershakka le Mer 29 Avr - 9:57, édité 2 fois | |
| | | Gruic Professeur de Slayers
Messages : 6692 Date d'inscription : 15/02/2009 Age : 42 Localisation : Dijon
| Sujet: Re: Tout sur Slayers (ou presque) Mer 29 Avr - 9:06 | |
| - Citation :
- .... J'ai réussi à dépasser la limite autorisée d'espace pour un message sur un forum. D'ou mon scindement en trois... Fichtre ! C'est si long ?
Ah ah ! Maintenant tu comprends pourquoi mon topic sur les traductions est coupé en plusieurs messages C'est un dossier EXCELLENT. Et pas seulement parce qu'il impose par sa taille mais surtout parce qu'il parvient à traiter à peu prèt tout les points essentiels : - l'image - le son - l'histoire - l'ambiance générale - Le fond C'est donc un parfait condensé des choses auxquelles pensent les spectateurs. Un grand bravo, notre forum vient d'hériter d'un savoir de "taille" . - Citation :
- En général on nous parle d’un démon qu’est mort mais qui l’est pas vraiment en fait. Donc on a de suite pigé, sans même connaître nos héros, qui allait se faire botter les fesses. Pas dans Slayers !
Tu pointes ici la première rupture qui c'est faite dans mon esprit, il y a plus de 10 ans, quand j'étais encore un ado : "Slayers c'est différent de tout ce qui se fait à mon époque !" - Citation :
- Qu’est-ce que Slayers ? De l’Heroic Fantasy mais qui fait tout à l’envers ! Un monde très flou ; des objectifs inconnus mais des personnages déjà bien caractérisés.
Est-ce que c’est pour cela que l’héroïne s’appelle Lina INVERSE ? J'ai un gros doute, mais ça me fait marrer de le voir comme ça. Je plussoie. Rien à redire. Si seulement quelques détracteurs de Slayers pouvaient lire ceci. Ils parviendraient peut être à comprendre ce qui leur a échappé. Si Slayers semble traiter tout avec légèreté, ce n'est pas parce que l'oeuvre en elle même est légère, bien au contraire. La légèreté choisie de Slayers ne fait que montrer du doigt la légèreté subie par la plupart des autres séries, qui dans leur traitement sérieux de l'information se parodient elles mêmes. Je mets Berserk à part, car Kentaro Miura, lui, à conscience de ce qu'il fait et le fait à la perfection depuis plus de 20 ans. - Citation :
- En conclusion, cette partie pourtant bien ficelée jusqu’à présent s’écroule comme un château de cartes… Du moins au premier visionnage. Car lorsque l’on voit les épisodes suivants et que l’on apprend la véritable nature du Giga Slave, c’est très différemment qu’on aborde ce final.
Je n'ai jamais autant apprécié cette partie qu'en la regardant une seconde fois. Je doute qu'on puisse s'en dire fan sans avoir poussé la curiosité à regarder la suite. Je connais des gens qui se sont arrétés la. Les pauvres ne connaitront jamais Slayers. La mort de Zolf et Rodimas est tellement mal traitée et contraire au traitement des morts par la suite... c'est vraiment dommage. Un de mes plus grands regrets. - Citation :
- Or dans Slayers, que vous le vouliez ou non, vous ne pouvez vous identifier qu’à un seul personnage et c’est Gourry. Pourquoi ? Parce-que C’EST le spectateur
Accepter que nous sommes tous des Gourry marque le passage de l'adolescent à l'adulte. Je connais des gens plus vieux que moi qui ne l'ont toujours pas compris L'auteur le dit clairement dans une de ses interviews, ce qui veut dire qu'il a le même rôle dans les romans. Il permet au lecteur de comprendre, il a été aussi pensé pour ça. - Citation :
- car Slayers n’est pas une série de Parodic Fantasy, merci de ne pas la qualifier comme telle
Ca aussi ce n'est pas à la portée de tout le monde, tant saisir la subtilité de l'oeuvre est difficile. Encore une fois, certains devraient lire ton dossier. - Citation :
- Ce changement brutal d’ambiance est inattendu et pourrait en choquer plus d’un, mais c’est surtout étonnant de la part d’une série qui avait eu plutôt une ambiance décontractée jusqu’à présent (même face à Shabrani Gudu). Il est également la preuve évidente que Slayers n’est pas une parodie d’Heroic Fantasy mais un véritable récit du genre, car si ce n’était pas le cas le changement de ton ne fonctionnerait pas aussi bien.
Si c'est pas une preuve ça ! - Citation :
- Slayers prend un malin plaisir à ne tenir aucunement compte de ce qu’est une troupe d’aventurier
Quand on a eu la chance de faire un peu de jeux de rôle, voir évoluer le groupe de Lina est un réel plaisir. Il faudrait aborder ici l'épisode 3 de Slayers Next mais ce n'est pas le topic approprié. Avant de finir, j'aimerai revenir sur un autre défaut, scénaristique cette fois. En fait les scénaristes ont utilisés une pirouette scénaristique en faisant connaitre les dangers du Giga Slave à Sylphiel... mais comment pourrait-elle être au courant ?! Le Giga Slave a été inventé par Lina lorsque celle-ci a mis la main sur une partie de la Clare Bible. Elle croisa le couplet qui faisait référence au Lord of Nightmares (sans savoir de qui il s'agissait) à l'incantation du drag slave et créa ainsi un sort qu'elle baptisa sans originalité "Giga Slave". Elle n'utilisa ce sort qu'une seule fois, dans un lac, et détruisit toute vie qui y demeurait. Elle garda ensuite cette technique si secrète que même Phybrizo n'en entendit pas parler avant qu'elle ne l'utilise contre Ruby Eye. Et la, comme ça, comme par magie ! Une miko qu'elle ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam la prévient que le Giga Slave peut détruire le monde... C' EST BIDON !! La seule chose qui résulte de ce raccourci scénaristique est la dépossession totale du Giga Slave qui du coup ne semple plus avoir été créé par Lina. Ca va même détruire le plot de la saison suivante ou on se dit : "Attends mais si une prêtresse connait le giga slave, Phybrizo aussi et il peut forcer quelqu'un d'autre à l'employer, pas besoin de monter tout son cinéma"... Bref, ça ne tient pas dedout. Voila, c'était un ajout au dossier ^^ Je le redis, ce dossier à de la gueule. Je ne peux qu'être d'accord avec tout ce qui y est dit, tant l'écho du fan d'un autre temps y est fort et toujours pur. Le fait de savoir qu'une nouvelle jeunesse parcourt ce forum et lira peut être ce dossier me rassure. Je me dis que ce qui se cache derrière Slayers survivra peut être encore au temps qui passe. | |
| | | chevaliershakka Hellmaster
Messages : 5322 Date d'inscription : 02/04/2009 Age : 39 Localisation : 75/57
| Sujet: Re: Tout sur Slayers (ou presque) Mer 29 Avr - 10:39 | |
| Oulala ! Que de compliments ! Bah merci ça fait bien plaisir ! Je sais pas si c'est aussi bon que tu le décris (parce-que j'ai eu le nez dedans pendant longtemps j'vous signale ! Donc je risque pas d'être objectif). Et je pense que j'aurai pu affiner bien des choses, surtout en ce qui concerne la série à proprement parler (la musique ou la performance des doubleurs et surtout de LA doubleuse), mais bon... j'ai préféré ne pas me disperser trop et me concentrer sur le récit et sa mise en scène. C'était déjà un bon morceau je pense. D'ailleurs merci du coup de main pour l'illustration du topic (oui c'est Gruic qui les a rajoutées), ça rend la présentation mon blanche et grise on va dire. Pour ce qui est du Giga Slave, comme je l'ai dit : je me concentre uniquement sur la série et sur cette saison telle qu'elle. Du coup, lorsqu'on l'isole, ce n'est pas encore un point problématique du scénario. Si j'avais commencé à faire des parallèles avec les autres saisons, je m'en sortais plus (pourtant c'était tentant de le faire). De plus, pour ce genre de précisions je pense que tu es plus calé que moi pour le faire ^^. Donc c'est parfait que tu t'en sois occupé !! _________________ Love sur vous les Pixels ! Keep Smiling !!
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| | | Mariko Compagnon de route
Messages : 155 Date d'inscription : 25/04/2009 Age : 30 Localisation : Lyon
| Sujet: Re: Tout sur Slayers (ou presque) Mer 29 Avr - 11:10 | |
| C'est long mais très intéressant! Ca me donne envie de revoir la série. C'est vrai que les dessins sont pas top dans cette saison, et les couleurs non plus, comparés aux saisons suivantes.
Mon arc préféré est le dernier, il est plus sombre mais c'est surtout parce que Copy Rezo est un personnage que j'ai beaucoup aimé. Mais entre le combat Lina & co. VS Shabrani gudu et Lina & co. VS Copy Rezo, j'ai préféré Lina & co. VS Shabrani gudu.
Pour les personnes qui croient que Slayers est une parodie, je ne suis pas d'accord: Slayers est un anime avec des personnages stéréotypés pour donner un effet comique (Amelia et Phil qui se font des délires genre Power Rangers) mais qui a un scénario bien à lui.
"Or dans Slayers, que vous le vouliez ou non, vous ne pouvez vous identifier qu’à un seul personnage et c’est Gourry. Pourquoi ? Parce-que C’EST le spectateur"
C'est vrai qu'il se pose les même question que le spectateur au début, quand l demande des infos sur le combat entre Shabrani gudu et le dieu dragon, par exemple. (Je ne me souviens plus du nom du dieu du bien...) | |
| | | Gruic Professeur de Slayers
Messages : 6692 Date d'inscription : 15/02/2009 Age : 42 Localisation : Dijon
| Sujet: Re: Tout sur Slayers (ou presque) Mer 29 Avr - 11:16 | |
| - Citation :
- (Je ne me souviens plus du nom du dieu du bien...)
Le shinzoku qui s'oppose à Ruby Eye c'est Ciephied (ou Seephied, ou Siefield...). Celui qui s'oppose à Dark Star c'est Vophied. Quand aux opposés de Chaotic Blue et Death Fog, Kanzaka n'a jamais révélé leurs noms. La scène d'explication dont tu fais allusion est une des plus importantes, tout Slayers confondu. Et effectivement, Gourry y joue un rôle clef. Il est le spectateur. | |
| | | Naga Compagnon de route
Messages : 172 Date d'inscription : 08/03/2009
| Sujet: Re: Tout sur Slayers (ou presque) Mer 29 Avr - 11:45 | |
| comment sa Slayers une parodie ? | |
| | | chevaliershakka Hellmaster
Messages : 5322 Date d'inscription : 02/04/2009 Age : 39 Localisation : 75/57
| Sujet: Re: Tout sur Slayers (ou presque) Mer 29 Avr - 11:49 | |
| Oui oui ! C'était un adjectif qui lui a été collé très rapidement : "Parodic Fantasy". Certains ont même considérés que Slayers était l'inventeur du genre. Personnellement je suis en complet désaccord avec cette classification. _________________ Love sur vous les Pixels ! Keep Smiling !!
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| | | liclic Prêtre manipulateur au service de Greater Beast
Messages : 2526 Date d'inscription : 27/04/2009 Age : 43 Localisation : Longueuil
| Sujet: Re: Tout sur Slayers (ou presque) Mer 29 Avr - 18:33 | |
| Pareillement.... Par contre c'est assez surprenant le problème du GIGA SLAVE utilisé par Lina contre Ruby Eye et le fait qu'elle l'aurait trouvé dans la Clare Bible... A vrai dire je m'étais toujours posé cette question... faut que je revoie le milieu de la première saison... Et la ragna blade il me semble aussi qu'elle l'aurait trouvé seule et je ne me souviens plus où elle l'invente... Dernière chose : tu aurais pu rajouter le fait que Lina avec ses règles n'est plus Lina car elle perd ses pouvoirs... comme dans la saison un lors de sa rencontre d'avec Zelgadis et ses deux acolytes.... A vrai dire moi je me suis toujours identifié à Xellos bien que je sois plutôt son opposé en terme de caractère.... J'aimerais tellement être un peu comme lui _________________ Me miseret totarum malarum rerum quas feci. | |
| | | Gruic Professeur de Slayers
Messages : 6692 Date d'inscription : 15/02/2009 Age : 42 Localisation : Dijon
| Sujet: Re: Tout sur Slayers (ou presque) Mer 29 Avr - 18:37 | |
| Le gain du giga slave se passe avant la saison 1. On le sait car elle l'explique dans les romans uniquement. C'est une création perso.
La Laguna Blade, elle l'apprend lors de la saga Saillune (fin première partie Slayers Next). Ce sort n'est pas une création perso mais fait aussi appel aux pouvoirs du LON. | |
| | | liclic Prêtre manipulateur au service de Greater Beast
Messages : 2526 Date d'inscription : 27/04/2009 Age : 43 Localisation : Longueuil
| Sujet: Re: Tout sur Slayers (ou presque) Mer 29 Avr - 20:11 | |
| Houlà faut que je revoie ça..... c'est vrai qu'on ne la voit pas dans la première saison... _________________ Me miseret totarum malarum rerum quas feci. | |
| | | Edea Toutou de Luna
Messages : 45 Date d'inscription : 18/02/2009
| Sujet: Re: Tout sur Slayers (ou presque) Mer 29 Avr - 20:47 | |
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| | | chevaliershakka Hellmaster
Messages : 5322 Date d'inscription : 02/04/2009 Age : 39 Localisation : 75/57
| Sujet: Re: Tout sur Slayers (ou presque) Mer 29 Avr - 22:17 | |
| - liclic a écrit:
- Dernière chose : tu aurais pu rajouter le fait que Lina avec ses règles n'est plus Lina car elle perd ses pouvoirs... comme dans la saison un lors de sa rencontre d'avec Zelgadis et ses deux acolytes....
Nope ! Car pour moi ça rentre également dans l'aspect inversé de la série: en général les héros ont toujours un super pouvoir de la mort qui tue, ou sont capable d'utiliser une puissance incroyable, mais uniquement durant un laps de temps très court. Ensuite ils sont crevés (et généralement syndrome Saint Seiya qui suit derrière : "waaaah mon 12 millième sens qui s'éveille en moi !! J'ai regagné toute ma force ! Grâce au pouvoir de la justice blablabla"). Ici encore c'est l'inverse : la majorité du temps, Lina peut utiliser une quantité phénoménale de sorts et on ne se soucie pas trop de savoir si elle use ses réserves (en tout cas, pas dans la première saison). Mais durant une courte période, elle ne peut plus. Ce n'est pas phénomène très répandu. En plus je ne pense pas que la perte temporaire de ses pouvoirs redéfinisse réellement le personnage. Sur les fondamentaux elle reste identique, avec ou sans magie. Dommage d'ailleurs que le reste de la série n'ai pas joué plus avec cet aspect. Je suppose qu'ils avaient peur que ça tombe dans le mauvais goût. Mais du coup j'avoue que ma théorie ici est plus ou moins juste: mon raisonnement fonctionne à partir du moment ou sa perte de pouvoir est récurentte. Ce qui est théoriquement le cas vu qu'une fille a ses règles regulièrement. Mais comme les autres saisons ne l'exploitent jamais, au final il s'agit juste du schéma classique ou le héros est confronté à une perte de pouvoir. Mais bon... comme la je me concentre sur la saison un ! C'est cool !!! Sinon merci encore pour les compliments ! J'avais peur que la longueur dissuade les gens à le lire. ..... Puis moi ça me dérange pas d'être Gourry... il est cool _________________ Love sur vous les Pixels ! Keep Smiling !!
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| | | liclic Prêtre manipulateur au service de Greater Beast
Messages : 2526 Date d'inscription : 27/04/2009 Age : 43 Localisation : Longueuil
| Sujet: Re: Tout sur Slayers (ou presque) Jeu 30 Avr - 18:13 | |
| _________________ Me miseret totarum malarum rerum quas feci. | |
| | | Limsse Méduse de Naga
Messages : 26 Date d'inscription : 16/04/2009 Age : 30 Localisation : dans la forêt
| | | | Sylphiel Metallium Lance le Drag Slave d'une seule main
Messages : 548 Date d'inscription : 12/04/2009 Localisation : Sailorg
| Sujet: Re: Tout sur Slayers (ou presque) Mar 5 Mai - 10:00 | |
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Personnellement je trouve courageux d'avoir pris l'initiative de faire un résumé de toute une saison! D'ailleurs, Je ne devrais pas employer le terme "résumé" pour le travail fourni car c'est bien plus qu'un simple résumé fade. C'est complet, c'est clair, et même si la lecture n'est pas vraiment mon truc, j'ai pris plaisir a prendre de mon temps pour le lire (enfin, je trouve vos critiques toujours bien ficelées). C'est une bonne idée d'avoir énnoncé les caractéristiques de Slayers tout en contrastant avec celles d'un héroïc fantasy. Il m'a toujours semblé que Slayers était d'un genre à part, il est difficile de le classer dans une catégorie. J'avoue (honte à moi) avoir appris(e?) de nombreuses choses en lisant votre rapport ainsi que dans les commentaires... C'est aussi le but, vous allez me le dire. Il y a de nombreuses choses auquelles je n'avais pas pensé^^": c'est invraisemblable que Sylphiel connaisse les dangers du Giga Slave...(et j'ai pas tilté *honte*) Eh bé... j'ai encore beaucoup de choses à apprendre^^"
Bref je pense avoir dit l'essentiel, le travail fourni est irréprochable (le manque d'images ne m'a pas gêné, juste la dernière, la seule tirée de TRY... Mais bon, je ne devrais même pas faire la fine bouche c'est vraiment un petit détail) J'ai hâte de voir vos prochains sujets sur les autres séries! | |
| | | liclic Prêtre manipulateur au service de Greater Beast
Messages : 2526 Date d'inscription : 27/04/2009 Age : 43 Localisation : Longueuil
| Sujet: Re: Tout sur Slayers (ou presque) Ven 22 Mai - 12:24 | |
| L'épisode que je préfère dans cette première saison, c'est là où Lina et Gourry se mettent à incarner une espèce de dragon qui tombe devant une grosse poupée de Lina pour un réalisateur... Et lorsque Lina sort, cela fait boum....... lol! lol! lol! lol! _________________ Me miseret totarum malarum rerum quas feci. | |
| | | Mariko Compagnon de route
Messages : 155 Date d'inscription : 25/04/2009 Age : 30 Localisation : Lyon
| Sujet: Re: Tout sur Slayers (ou presque) Ven 22 Mai - 15:05 | |
| Je m'en souviens! Il était génial cet épisode! Mon épisode préféré est le suivant (le 17 je crois), où Gourry doit se déguiser en fille _________________ Touchdown! YAAHAAAA!!
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| | | liclic Prêtre manipulateur au service de Greater Beast
Messages : 2526 Date d'inscription : 27/04/2009 Age : 43 Localisation : Longueuil
| Sujet: Re: Tout sur Slayers (ou presque) Ven 22 Mai - 15:58 | |
| C'est un classique le "Gourry fille" on le voit régulièrement dans les différentes saisons et je crois que c'est le seize quoique ? _________________ Me miseret totarum malarum rerum quas feci. | |
| | | Gruic Professeur de Slayers
Messages : 6692 Date d'inscription : 15/02/2009 Age : 42 Localisation : Dijon
| Sujet: Re: Tout sur Slayers (ou presque) Ven 22 Mai - 16:05 | |
| Non, les Gourry-travestis c'est une norme qui correspond TOUJOURS à l'épisode 17. Exeption faite de Revo/evo. Néanmoins le cadre romantique de l'épisode 17 y est quand même respecté et l'épisode est quand même sur Gourry. | |
| | | Mariko Compagnon de route
Messages : 155 Date d'inscription : 25/04/2009 Age : 30 Localisation : Lyon
| Sujet: Re: Tout sur Slayers (ou presque) Ven 22 Mai - 17:56 | |
| Dans l'épisode 17 de Try, il se déguise en princesse sirène par contre. (Mais c'est à peu près la même chose...) _________________ Touchdown! YAAHAAAA!!
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| | | liclic Prêtre manipulateur au service de Greater Beast
Messages : 2526 Date d'inscription : 27/04/2009 Age : 43 Localisation : Longueuil
| Sujet: Re: Tout sur Slayers (ou presque) Ven 22 Mai - 18:04 | |
| L'un des rares épisodes vraiment drôle de try....
edit : autre chose en visionnant les épisodes une nouvelle fois avec mon coffret declic, j'ai remarqué quelque chose qui m'a un peu ennuyé. Ils traduisent "miko" par "devineresse" (ex épisode 22 ). Cela me gêne parce que cela ressemble presque à un non sens... alors que manifestement Amélia et Sylphiel sont plutôt prêtresse.
Juste une question : c'est normal que la dragon slave soit nommé "éclair magique" dans le coffret déclic images ? _________________ Me miseret totarum malarum rerum quas feci. | |
| | | LoN_Xelloss Chevalier de Ciefied
Messages : 1004 Date d'inscription : 07/07/2009 Age : 44 Localisation : Beuvrages à côté de Valenciennes
| Sujet: Re: Tout sur Slayers (ou presque) Mar 3 Nov - 10:34 | |
| Allez, je me lance dans cette première série, ou plutot dans une réponse sur le topic. Vu que je suis en retard sur mon topic, que je suis en retard sur le visionnage de Revolution, que je suis en retard sur la lecture des romans, que je suis en retard sur le jeu PC98....enfin bref que je suis à la bourre quoi! Déjà, félicitations pour le topic de Shakka, très complet, expliqué et argumenté. Mon avis sur cette saison. Bah elle est excellente! Alors oui bien sûr la réalisation est un peu cheap mais perso ce n'est pas le genre de détail qui me gêne énormément. On remarque le défaut (surtout ensuite quand on s'en prend plein les mirettes avec Next) mais ça ne plombe pas la série selon moi. Pour moi le plus gros défaut de cette saison est son rythme un peu mou du genou de la première partie. Rien de grave mais le fait est que c'est au tout début! Du coup, quand je veux faire découvrir Slayers à autrui, j'hésite toujours à commencer là ou à montrer directement le Next. D'ailleurs, ça plus ce que Shakka dit sur le fait que beaucoup de choses ont des réponses plus tard est particulièrement anti-commercial quand on y pense. Ce rythme se retrouve en effet dans le combat contre Shabranigoudou....très figé mais très intéressant. Je suis d'accord sur le fait que ce combat prend une autre saveur après un second visionnage et une meilleure connaissance de la mythologie. Cependant je ne suis pas d'accord quand tu parles d'un tour de passe-passe de Kanzaka qui t'invente un sort et le justifie ensuite en créant une mythologie. Dans le roman, avant ce combat, on a déjà une belle explication sur ce qu'est l'univers de Slayers, la mer du chaos tout ça. Ca ne m'a donc pas l'air totalement improvisé. Je sais que tu parles de la série en elle même sans faire référence aux romans, mais on ne peut pas les exclure totalement de la construction du scénario selon Kanzaka. Concernant la seconde partie, elle est plus sombre en effet, plus violente aussi. Je ne pense pas qu'on puisse la dissocier de la première partie car elles sont liées. L'une est la conséquence de l'autre. Et c'est là un point que j'apprécie tout particulièrement dans cette saison. Des choses ont l'air grosses, trop évidentes, limite n'importe quoi....mais elles trouvent leur justification ensuite. - Spoiler:
Un sage qui oserait invoquer Ruby Eye pour retrouver la vue, il est fou? Non seulement on apprend que Shabranigoudou était en lui et donc l'a influencé, mais en plus on voit à la fin que Rezo avait cherché un moyen de lutte. Lina qui bat Ruby Eye, c'est crétin!!?? Non, car déjà ce n'est que 1/7 du vrai Mazoku, mais en plus elle est aidée de l'épée de lumière et de Rezo.
Il y a d'autres exemples. Cette seconde partie est donc plus sombre, mais aussi plus rythmée, mieux mise en scène en fait. Le combat final en est pour moi l'apothéose, et en ce sens je suis en désaccord avec toi Shakka. Il est dynamique et violent à la fois. Et je ne considère pas le Bless Blade comme une faiblesse scénaristique. Certes ça fait un peu tombé du ciel, mais ce n'est pas l'essentiel. Car le Bless Blade n'est qu'un outil. Ce qui compte vraiment dans ce combat c'est le Fragoon. Je me souviens à ma première vision m'être très tôt dit "Tiens le Fragoon c'est ce qui pourrait leur servir pour le combat". Vu comme ça, le "oh comme de par hasard c'est là" de l'épée n'est pas primordial. Ce que j'aime moins dans cette deuxième partie, c'est l'amalgame constant fait entre "on a battu Rezo" et "on a battu Shabranigoudou". Ca me laisse un goût amer et me parait même idiot. Mais encore une fois, le combat est, à mes yeux, grandiose. Le combat qui me déçoit le plus en fait n'est ni celui là ni celui contre Ruby Eye, mais le combat entre Gourry et Zanglus qui aurait pu être bien meilleur que ça. Pour en revenir au scénario, l'un des points forts est qu'il n'est pas manichéen. On s'aperçoit que les gentils ne sont pas irréprochables (cf Lina) et que les méchants n'apparaissent jamais totalement mauvais. Zelgadis finit par joindre l'équipe. Rezo était influencé. Zanglus est un guerrier loyal. Vulmugum un clone donc sans âme. Elis a tout fait par amour. Même Shabranigoudou et Copy Rezo apparaissent sympathiques lors de leurs fins. Un autre exemple de ce que Shakka appelle "tout faire à l'envers". Je ne connais pas assez les oeuvres de cette période pour savoir si Slayers est vraiment original ou non, mais force est de reconnaitre que les stéréotypes classiques sont en effet explosés. Voilà une petite bafouille mal écrite (car au bureau comme pourra vérifier Gruic ). Si j'ai d'autres points à soulever je n'hésiterai pas!! | |
| | | chevaliershakka Hellmaster
Messages : 5322 Date d'inscription : 02/04/2009 Age : 39 Localisation : 75/57
| Sujet: Re: Tout sur Slayers (ou presque) Mar 3 Nov - 16:15 | |
| Ah bah ça fait plaisir de voir que mes dossiers sont encore lus ! Maintenant, comme tu as relevé certains points c'est cool ! On va pouvoir relancer le débat ! Et j'aime les débats Alors reprenons peu à peu tes propos car tu abordes plusieurs points intéressants et des trucs sur lesquels je suis absolument pas d'accord ! Mais c'est ça qui est beau ^^ En ce qui concerne le rythme bah j'ai quand même envie d'insister : pour moi c'est dû à la réalisation trop cheap de la saison. Animation réduite dit action réduite dit beaucoup de scènes fixes bavardes pour gagner du temps. Dans une série de Fantasy c'est quand même un facteur qui joue pas mal. La plastique ne fait pas tout, mais dans ce genre d'œuvre, le rendu visuel est très important pour la crédibilité de l'univers. Après c'est sur que l'esthétique rétro a un charme et que la technique ne fait pas tout (toute œuvre audiovisuelle est condamnée à vieillir). Mais comme je l'ai dit, c'est quand même problématique que la série semble dater des années 80. Donc pour moi, problème de rythme et problème technique sont liés ! La preuve : la seconde partie étant plus soignée, elle supporte déjà mieux son age. Maintenant pour le tour de magie orchestré contre Shabrani Gudu ("Hop ! De mon chapeau je sors le Giga Slave !")... Aaaaahahaha ! C'est un point assez délicat et tes arguments se tiennent. A vrai dire, de ton point de vue tu as raison. Mais le fait est que je ne préfère pas me lancer dans cette vision de la chose ^^ Ton argument principal est qu'il ne faut pas oublier les romans et que de ce fait, ce n'est pas si improvisé que ça en a l'air. On peut effectivement l'aborder comme ça, mais ça rend tout raisonnement plus casse-gueule et le risque de contradiction est trop grand. C'est pour ça que je ne le fais pas. Je m'explique : déjà il y a le fait que lorsqu'on a découvert la série en France, la majorité d'entre nous ne connaissaient pas les romans. Et aujourd'hui il n'y a vraiment qu'une poignée qui soit allés jusqu'à se les procurer. Donc à l'époque parler de la mythologie établie par Kanzaka était un peu compliqué. Notre seule source c'était la série. Mais admettons qu'aujourd'hui ce ne soit plus une excuse (encore que techniquement, les romans sont pas publiés en France). Eh bien nous rentrons dans un schéma de comparaison permanente entre roman et série, ou si tu préfères original/adaptation (formule guère flatteuse pour la série). Ça ne m'intéresse pas vraiment, d'autant que je suis pas sur d'avoir les connaissances pour le faire. Mais avant tout ça m'intéresse pas car je suis passionné par le milieu audiovisuel. Du coup je préfère qu'on traitre la série comme une œuvre à part entière, plutôt que toujours voir la ou elle s'écarte de son matériel d'origine. C'est se contenter de faire un bête jeu des 7 erreurs et ça n'apporte pas matière à réflexion. Par contre discuter de la série en elle même et de ce qu'elle apporte de plus que les romans, ça m'intéresse ! Du coup ! Comme c'est une œuvre propre, il faut qu'elle puisse tenir toute seule sur ses jambes. J'ai tout simplement horreur de ces œuvres fragmentées ou si l'on a pas vu les séries spin-off, joué au jeu vidéo (kof Matrix kof) on n'a soi-disant pas les clefs pour aborder correctement la chose. Moi à des trucs comme ça je dis "merde" Le fait que les romans parlent du Giga Slave et du LoN (avant qu'elle ne l'invoque contre Gudu ? Je suis pas sûr non plus) ne le rend pas crédible dans la série. D'ailleurs mon propos était modéré vu que j'ai dit que cette erreur avait été bien employée par la suite. Mais sur le coup ça ne passe pas. Après si tu bouche les trous avec les romans oui ça marche. Mais non seulement tu vas te heurter à des incohérences entre les deux formats, mais du coup comme je l'ai dit, certains de tes propos vont se contredire ^^. Quand tu dis que les deux parties de cette saison sont indissociables, bah je répond que dans ce cas tu te trompe ! La preuve : ce sont deux romans différents et pas à la suite en plus. Ruby Eyes c'est le premier et Copy Rezo c'est le troisième tome. Ces deux parties sont connectées soit ! Mais elles ne sont pas indissociables. En tout cas pas au sens ou il fallait forcément que cette histoire fasse suite à celle de Rezo. Et puis Kanzaka n'est pas l'auteur de la série à proprement parler. Donc voila ! Moi c'est comme ça que je le prend. J'ai déjà eu une conversation similaire avec Gruic sur Dark Star dans Try (ou l'on avait également parlé de l'introduction foirée du LoN. Donc je vais pas trop me répéter ici) et je reste sur ma position : romans et série, deux traitements différents ! Faut que je reste un brin cohérent quand même Maintenant pour la Bless Blade c'est autre chose. Je n'ai jamais remis en question la mise-en-scène du combat hein ! Je le trouve magnifique ! Mais la Bless Blade... nan j'peux pas. Tu l'as dit toi même : elle n'est qu'un outil, c'est le Fragoon (ou Flagohn... selon) qui importe. Mais alors raison de plus ! Je suis pas convaincu de l'intérêt d'une épée au look tape à l'œil pour apporter la victoire. C'est d'autant plus inutile que Lina avait à sa disposition l'épée de lumière, celle qui aurait terrassé Zanafar selon la légende. Elle pouvait pas utiliser celle-la à la place ? - Spoiler:
Attention ! Spoiler Revolution : D'ailleurs c'est ce qu'ils feront contre Zanafar dans Revolution et ce sera totalement efficace. Comme quoi...
Donc non ! Ça reste pour moi un gadget magique inutile (vu qu'on en parlera plus après) et qui aurait pu être remplacé de mille façons différentes. Après ça reste juste un détail, dans l'ensemble nous sommes d'accord. La ou je ne te suis par contre absolument pas, c'est sur les méchants ! Pas manichéens ça ce discute à la rigueur, mais alors Zelgadiss... je renvoie à mon paragraphe ! Pour moi c'est un cliché de la Japanime à ce stade. On sait dès en le voyant que c'est pas vraiment un méchant blablabla et qu'il va revenir du côté clair de la Force Ce qui est original par contre c'est comment il le fait ! C'est très impulsif et à ce stade de l'aventure on ne pensait pas qu'il rejoindrait Lina et Gourry. Mais on peut tout sauf le qualifier de méchant (il va d'abord négocier la statuette, faisant tout pour éviter l'affrontement. Pas très maléfique comme méthode). On passera sur Zanglus qui est avant tout un chasseur de prime, il ne régit donc pas au même code d'honneur et on ne peut pas vraiment le qualifier comme un méchant. Maintenant sur Rezo je trouve par contre ta lecture trop simpliste (désolé). Rezo serait finalement juste un pauvre gars tout gentil mais qui a été possédé par le mal alors c'est pas sa faute ? Le pauvre chou J'ai du mal à réduire Rezo à ça quand même. D'abord une partie de Shabrani est enfermé en lui. C'est vrai ! Mai faut quand même pas oublier qu'il n'est pas le seul et qu'il y en a eu d'autres avant lui. Or c'est le seul qui a flanché à priori. Ce n'est donc pas non plus totalement anodin. Rezo s'est laissé ronger par le mal, parce-qu'au fond de lui ce n'était pas un saint. C'était un être humain et c'est ça aussi qui est intéressant. A passer sa vie à guérir les autres, sans réussir à se guérir soi, c'est une frustration terrible qui pourrait en faire basculer plus d'un. Rezo en fait partie. Le choix de sa couleur n'est pas anodin non plus. Le rouge pour un prêtre/moine... ce n'est pas une couleur typique quand même. D'ailleurs il n'est pas clairement dit qu'il était contrôlé, Lina dit que c'est possible qu'il était influencée, mais elle n'affirme rien non plus (et "influencer" ce n'est pas "contrôler"). Ajoutez à ça que même son clone a fini par filer d'un mauvais coton. Sacrée coïncidence ! Des remords, sans doute il en avait, mais ça me parait dur de le considérer comme une simple marionnette qui n'aurait pas à répondre de ses actes. Et puisqu'on parle de Copy Rezo, là encore je suis d'accord qu'on puisse le trouver finalement sympathique (ou plutôt "empathique"), mais c'est justement parce qu'il est humain, qu'il est enclin au doute et à ses propres faiblesses qu'on peut s'attacher au personnage. Le mal pur sans nuance n'est pas très intéressant (c'est élégant je dirai). Mais je suis dubitatif quand tu dis "Vulmugum un clone donc sans âme.", j'aimerai bien que tu développes parce qu'en l'état je me demande comment tu as interprété cette seconde partie. Parce que si l'on va au bout de ton syllogisme* Copy Rezo est un clone et donc également sans âme. Pour moi c'est une grosse erreur et c'est passer à côté de justement des réflexions psychologique de cette partie (une série de Fantasy qui aborde le clonage n'étant pas chose courante, surtout de manière aussi scientifique). Car tous les actes de Copy Rezo sont justement ceux d'un être qui cherche à savoir qui il est, si il existe pour lui même et surtout à se détacher de son original. L'ironie étant qu'il suivra le même schéma et aboutira au même destin tragique. Rezo serait presque digne des pièces Grecques Antiques Alors tu me répondras que tu parlais de Vulmugum. Oui mais réduire ce personnage (même si forcément il n'est pas aussi intéressant et glamour que Rezo) à un raisonnement aussi radical (clone=pas d'âme) c'est entrer en contradiction avec tout le reste des propos de la série. C'est ton droit (après tout la question reste ouverte), mais si pour toi Vulmugum n'a pas d'âme, alors Copy Rezo non plus, alors tu ne peux pas exprimer de la sympathie à son égard, car c'est là encore le déresponsabiliser de ses actes. Si Vulmugum obéissait aussi bien, c'est surtout parce qu'il était contrôlé par la pierre sur son front. Bon je suis peut-être parti un peu loin, mais c'est quand même une thématique importante de cette saison donc... Enfin Shabrani Gudu... De la sympathie sur la fin ? Parce qu'il est mort le sourire au lèvres ? C'est peut-être parce qu'il sait qu'il n'est pas vaincu définitivement et que pour un Mazoku, la notion du temps n'est pas franchement la même. C'est quand même l'incarnation du mal sur terre, réussir à ne pas le trouver totalement méchant... Nan je vois pas comment tu fais Voila voila ! Bon j'ai pris un peu de temps pour rédiger tout ça ! J'espère que c'était pas trop chiant. Mais j'adore débattre moi ^^ *Ppour ceux qui n'ont pas encore fait de philo, voici le plus célèbre : "Tous les chats sont mortels. Socrate est mortel, donc Socrate est un chat" de Ionesco. _________________ Love sur vous les Pixels ! Keep Smiling !!
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