- Citation :
- Bienvenu à l'age adulte ! Te voila lâché méchamment dans un monde dur et tordu ou l'histoire principale de Slayers a pris fin.
Je n'aime pas ce monde. Il est froid... impitoyable...
- Citation :
- sans jamais avoir besoin le redéfinir et de te le réapproprier
Je ne l'ai jamais analysé à ce point, mais c'est probablement l'idée. Plus on attend, plus on se réapproprie l'oeuvre (ce qui est un sentiment classique) et donc plus on a l'impression de posséder l'oeuvre. Du coup, la moindre déception est vécue comme une trahison. Alors que lorsqu'on enchaine, on n'a pas le temps de tout remettre en question. On accepte, on digère et on analyse après.
C'est probablement pour ça que je regarde souvent les séries d'un bloc ou que je préfère les tomes reliés aux publications de manga hebdo.
Et aussi pourquoi je place le Cinéma au dessus de tout dans mon cœur : c'est une oeuvre complète en un bloc. Mais je digresse !
... Et ça ne veut pas dire que je crois le Cinéma supérieur. Je met Slayers bien au dessus de nombreux films que j'adore. Mais disons qu'avec un film, l'implication est différente. Enfin bref !
- Citation :
- Par contre je suis étonné que tu n'éprouves pas de sentiment de manque, dans le genre : mince je n'ai plus de pages à lire ! Plus tard peut-être ?
Ça me fait ça en ce moment.
J'ai récemment fini de regarder Avatar Korra -dont je suis grand fan (à l'occaz je ferai un topic) - et de la même façon, je n'ai pas ressenti de manque sur le coup. Je n'étais pas dans cet état de séparation douloureuse. C'est plutôt avec le temps que je sentais que ça me manquait. Ne pas pouvoir replonger dans cet univers de temps à autre... ça m'attristait.
C'est un peu le même cas avec Slayers. Je suis encore à essayer d'affiner mon avis sur la fin, donc en un sens, mon expérience n'est pas terminée.
Et peut-être parce que dans les deux cas, la fin était satisfaisante. Pour sûr il y a des choses à redire (on en parlera sur le topic du 15). Mais Slayers a une fin des plus honorable. Donc il n'y a pas de frustration immédiate en se disant que Slayers méritait mieux. Ça aurait pu être mieux ! Bien sûr ! Ça peut toujours ! Mais c'est tout sauf honteux.
- Citation :
- Concrètement c'est surtout moi qui critique ce tome, ses chapitres 2 et 3 pour être exact.
C'est étrange car je ne l'ai pas vécu ainsi. Moi c'est surtout le premier qui m'a posé souci. Le retour de Maius (pour le coup j'étais comme Lina, impossible de me remettre le personnage) totalement impromptu et le prétexte faiblard pour retourner dans le royaume de Dills m'ont particulièrement agacé.
Après je me suis laissé plus aisément porté. Tu as surement raison sur les défauts, mais j'ai passé plus facilement outre.
Maintenant c'est compliqué de juger ce second arc pour moi, en tout cas pour le moment. On l'a attendu comme des fous (toi plus que moi à n'en pas douter), puis après, au début de sa traduction, on s'est fait une raison car on a compris qu'il serait moins bon que le premier. Donc on veut rester objectif en pointant les défauts
là où on ne se posait pas tant de question pour les 8 premiers tomes. Oui il y a des problèmes. Mais j'ai quand même le sentiment qu'on était plus décontractés au départ, laissant probablement passer pas mal de défauts.
Kanzaka est un grand créatif, mais romancier...
Oula j'ai l'impression de partir dans tous les sens. Mais pourtant je pense qu'on a tous lu ces tomes dans un état d'esprit particulier. Probablement parce-qu'on ne pensait pas les lire un jour.
- Citation :
- mais le pote qui s'avère finalement avoir été transformé, on a déjà vu les tomes d'avant. Et puis à force les Lesser et les Brass Demons, on sature autant que les hommes en noir.
Pour Jade je te rejoins totalement. Surtout que ce personnage est tellement mineur que bon... le sacrifier un roman plus tard... Normalement ça aurait dû avoir de l'impact mais là je n'y ai pas cru. Là ou le sacrifice du tome 11 (dont je me suis pourtant moqué) m'avait paru largement plus fluide. Ici c'est tuer un gentil pour je ne sais quelle raison. Probablement pour noircir l'ambiance, mais c'est un artifice tellement maigre. Surtout que Kanzaka est capable de faire plus fort. Le 14 l'a prouvé, de façon tellement plus... Slayers. En comparaison ce personnage sacrifié fait bien pitié.
Les brass et Lesser... Je comprends mais je n'ai pas le même avis. Pour moi c'est comme reprocher les bandits dans Slayers. A ce niveau ce ne sont plus vraiment des combats, c'est juste pour la couleur, le folklore Slayers. Ils font parti du décor et on n'y réfléchit plus réellement. Un peu comme les marches en foret ou les plans élaborés dans une auberge (qui souvent se fait exploser). On peut trouver ça redondant (et bordel je le pense) mais bon... Ça recoupe un peu ce que je disais tout à l'heure : Kanzaka a des tics qu'on pardonnait plus facilement dans le premier arc et qu'on avale moins ici. Parce que l'ensemble est moins fort.
Mais pour être spécifique à ton exemple, les combats contre les hommes en noir étaient technique, détaillés et décrit comme ayant des enjeux phénoménaux.
Alors que soyons honnêtes... à partir du troisième on n'y croyait absolument plus. Les Brass et Lesser ne sont jamais décrit autrement que ce qu'ils sont : une nuisance légère. Donc c'est chiant mais moins envahissant. Enfin à mon sens.
- Citation :
- Tu préfères un roman fragile mais avec un final de fou. Ca se tient ! C'est assez Slayers dans l'idée en plus. Mais j'ai défendu et défend toujours le tome 11 pour sa régularité
Dans l'idée oui. Car j'ai de la patience en lecture/visionnage et que je suis prêt à avaler des couleuvres si ça en vaut la peine. Sinon je n'aurai pas dit que je plaçais Revo-R au dessus de Slayers saison 1. Même principe ! La première saison est plus solide, mais n'atteint pas ces moments d'intensité qu'offre Revo-R.
Mais dans le cas des romans, j'ai surtout l'impression qu'on cherche l'approche à avoir.
Je radote encore mais j'en suis persuadé ! Car on était presque tous au diapason sur le premier arc. Les divergences étaient anecdotiques. Et voila qu'on lit quelque chose de bien moins parfait. C'est toujours Slayers, c'est toujours bon ! Mais ça déconne un peu partout. Alors on cherche son plaisir comme on peut.
Le premier arc était solide avec des fins explosives. C'est ça qu'on aimait. Mais ce second arc n'arrive jamais à combiner les deux totalement. Alors on fait avec.
J'aime les romans fragiles aux final de fou ? Probablement. Disons que j'y prend plus de plaisir donc ça a ma préférence. Mais puis-je dire de façon impartial que le 13 est supérieur au 11 ? Surement pas. Le 11 est mieux construit c'est évident.
Je crois surtout qu'intérieurement, j'en veux à Kanzaka. Pas follement. Mais zut ! Ce second arc déborde de personnages fantastique et d'intrigue passionnantes. Mais il ne semble pas les maîtriser avec autant d'aisance.
- Citation :
- On peut apprécier ou non, mais c'est une construction de final qui je trouve a du charme.
J'ai l'impression que tu résume parfaitement le second arc dans cette phrase. Pour moi en tout cas.
Kanzaka a tenté quelque chose de différent. C'est moins réussi... Mais bon sang ça reste bon !