Deuxième fournée d'Animes que j'ai vu ces derniers temps.
Sauf que comme je met une éternité à publier quoique ce soit, certains commencent à dater !
Saiyuki Reload Blast Voilà un come-back qu'on n'attendait pas forcément.
Un peu comme Slayers Revolution, Saiyuki s'est offert un retour en Anime pour fêter les 20 ans de la franchise. Et pas n'importe-comment s'il vous plait ! En adaptant rien d'autre que le dernier arc du manga, pourtant encore en cours au Japon (et pas près de se finir à mon avis, vu la santé malheureusement fragile de sa mangaka).
Et de fait, vu qu'en plus nous sommes sur un forum Slayers je peux me permettre d'axer mon avis sur ce parallèle : Saiyuki Reload Blast signe un retour réussi en ayant pris des risques, là ou Slayers Revolution-R a déçu en péchant par frilosité (particulièrement Revo).
Car il s'agit à ce jour de la meilleure saison de Saiyuki jamais produite. Malgré un budget limité et un nombre d'épisode méchamment entamé (12 seulement), le cahier des charges est superbement respecté pour fêter dignement l'anniversaire.
C'est d'une part très joli. Réussissant à conserver un style classique tout en apportant une finesse que ne possédait pas les autres saisons, respectant au plus proche le style soigné de Minekura.
Ça réussit le tour de force d'adapter un manga qui n'a pourtant que deux tomes publiés au Japon, nous proposant ainsi du vrai contenu inédit tout en évitant les redites.
Et comme Revo-R, ça rectifie quelques errances de l'adaptation précédente.
Alors oui c'est une fin ouverte qui ne mènera probablement nulle-part, car je doute qu'une suite pointe son nez un jour. Mais au moins j'ai pas eu l'impression de me bouffer une série en mode pure fanservice, créée uniquement dans le but de prendre la température « au cas ou... ».
Ça n'enlève rien de tout ce que j'ai pu dire sur Revo-R et l'appréciation que j'en ai eu jusqu'alors. Mais disons que Reload Blast m'a rappelé avec élégance que si JC Staff s'était remué, on aurait pu avoir tellement plus.
Saiyuki Reload Blast ne réconciliera pas les gens qui étaient fâchés avec la série et ne cherche pas à attirer un nouveau public mais c'est pour ça que c'est si bon. Une saison sans concession qui -bien que perfectible- a tout mon respect.
Probablement un coup d'épée dans l'eau, mais un coup executé avec une grande classe.
Eromanga Sensei Fort d'une réputation sulfureuse via de nombreux avis qualifiant cet anime de « trash » (dans le sens « garbage » du terme), j'avoue avoir été plus qu'intrigué. D'autant que le pitch était effectivement assez « sâle » pour me plaire : un adolescent auteur de light novels qui tombe amoureux de sa sœur et qui découvre que cette dernière est l'illustratrice de ses romans sous le pseudonyme d'Eromanga Sensei. Alter ego surtout réputé pour ses illustrations cochonnes.
Ajoutez à ça un graphisme fleurant bon le lolicon, vous avez effectivement tous les ingrédients pour un truc soit ultra graveleux, soit gentiment provocateur.
J'ose avouer sans honte que j'avais hâte de m'en délecter.
… Sauf que non. Le tout est finalement très en déçà de sa réputation. Entre une morale sauve (ils sont frères et sœurs du fait d'un remariage) et un fanservice terriblement banal, on a avant-tout affaire à un manga harem comme il en existe depuis le modèle Love Hina.
Certes le design enfantin rend le fanservice un peu limite, mais pas plus qu'ailleurs à notre époque malheureusement (encore une fois, il suffit de regarder Slayers). Quant à l'humour en dessous de la ceinture, il n'est finalement assumé qu'au détour d'un ou deux trop rares gags , se contentant la plupart du temps de clichés et d’énièmes situations nunuches basés sur des quiproquos.
Et alors que j'espérais pouvoir avoir un aperçu sympas sur l'envers du décor du marché des light novel (tronqué ou non), j'ai juste mangé un mur de déception tant le milieu n'est que peu abordé.
En définitive, je suis vraiment à mille lieux de piger le procès qui a été fait à cette série tant elle m'a apparue inoffensive. C'est assez mauvais/moyen et visant clairement un public de niche, mais ça n'a pas l'audace ni le caractère malsain qu'on lui prête à ma grande déception. Alors que son ainé...
Ore no Imouto Parce-que du coup, frustré que j'étais, je me suis rabattu sur la série du même auteur mais datant d'il y a quelques années maintenant.
Une histoire tout aussi malsaine à la base: un frère qui va découvrir que sa sœur, à priori bien sous tout rapport, à une passion pour les jeux vidéos erotiques et particulièrement ceux avec des petites sœurs.
Un comédie romantique/Harem donc. Et vous savez que j'en suis facilement le client. Mais une comédie romantique ou l'idylle principale conclue à de l'inceste. Le genre de note qui apporte des mesures un peu originale à une mélodie un peu trop connue.
Et à l'opposé d'Eromanga Sensei qui ne va jamais vraiment au bout de ses idées, Oreimo s'assume totalement.
De ce fait, je suis bien conscient avoir apprécié cet Anime un peu trop par rapport à sa vraie valeur, mais aussi imparfaite et parfois clichée cette série a pu être, elle a tapée trop souvent juste pour ne pas avoir mon approbation.
Le portrait qui est fait d'une Otaku qui ne s'assume pas entièrement et qui a l'impression que sa passion risque de l'exclure du système sonne très familier. Et bien qu'un peu fantasmé par moments, le milieu otaku est dépeint souvent avec de justesse.
Comble de l'ironie : là ou Eromanga Sensei se vautre, c'est dans Ore no Imouto qu'on aura au détour d'un épisode, un vrai portrait du milieu du light novel et le sujet des adaptations. Portrait peint au vitriol et puant de réalisme, avec des studios d'animation adaptant les livres en se foutant royalement du point de vue du romancier ou de la qualité du matériel et dont le seul but avoué est généralement de remplir des cases horaires. Un besoin de régler des comptes Monsieur Fushimi ?
Certes, il ne s'agit là que d'un épisode, finissant sur une pirouette naïve, mais je supposes qu’on ne peut pas totalement cracher dans la soupe.
La grande force d'Oreimo c'est surtout de conclure sa romance (presque) comme elle soit doit, que ce soit moral ou non. N'hésitant pas à réellement traiter de la question l'inceste et du regard que la société pose en général sur ce genre de relations.
C'est une série de niche, au graphisme un peu trop simpliste, avec un personnage féminin qui relève clairement du fantasme et l'histoire n'évite pas les écueils inhérents au genre, mais ça possède assez d’audace là ou il faut pour se démarquer un tant soi peu des autres séries de la même famille.
Dire que j'irai jusqu'à conseiller cet Anime est un peu fort de café. Maintenant si comme moi vous aimez le genre, mais que vous en avez trop vu et qu'avaler des clichés enfilés comme sur un collier de perles ne vous conviens pas.... alors jetez y peut-être un œil.
Youjo Senki – Tanya the Evil
Comment aborder ce petit coup de cœur de façon brève est concise ?
Je crois que j'ai mon idée : du fun. Beaucoup de fun.
Ce fut mon ressenti lors du visionnage.
Mais en réalité, avec son pitch d'Isekai (encore) dans un univers parallèle mélangeant joyeusement Première et Seconde Guerre Mondiale - avec une touche de magie - la série n'a rien de franchement marrante. On a certes une dose d'humour un peu noire et parfois un peu décalé du fait que la protagoniste soit une gamine de 10 ans au visage d'ange, qui tue avec un sourire exagérément difforme. Pourtant... sans atteindre des sommets dans l'horreur, le ton général est assez crasseux et premier degré pour ne pas vous rendre la guerre sympathique. Et derrière ces yeux sanguinaires se cache un personnage principal qui fait tout pour en finir au plus vite avec cette boucherie et dont le but premier est de sauver sa peau. Malheureusement tous ce déploiement de zèle ne cesse jamais de jouer contre elle, l’entraînant toujours et encore plus loin sur les champs de bataille. Et c'est bien là, l'atout majeur de la série.
Car si on ne devait retenir qu'une chose de cette série c'est Tanya. Tanya, Tanya et encore Tanya. Cela faisait longtemps que je n'avais pas été à ce point charmé par un personnage principal dans un Anime. Tout son traitement est d'une impeccable justesse et elle porte à elle seule la série.
Pourtant le trip loli en costume pseudo-Germanique n'est à priori pas ma tasse de thé, mais pour le coup, l'emploi d'un récit Isekai (littéralement : « un autre monde ») non seulement la crédibilise mais lui donne une double lecture savoureuse.
Pourtant j’étais plus que sceptique lors de sa sortie.
M'étant alors mangé SAO ; Re:Zero et Konosuba quasiment à la suite, l'idée d’une énième histoire avec le héros téléporté dans un monde fantastique ne me tentait pas et je me suis laissé influencé par l’avis général qui semblait assez tiède, ainsi qu'une vidéo du Chef Otaku, abondant dans ce sens et de la saturation de série Isekai.
Mais comme je pense par moi même, j’ai fini par jeter un œil et j'ai bien fait.
Parce-qu'avec son ambiance uchronique des plus rafraîchissantes - qui semble regagner en popularité(Violet Evergarden pour le plus récent)- son personnage principal au charme diabolique et son action virevoltante offrant son lot de moment spectaculaires, je ne cache pas avoir pris un pied d'enfer lors de mon visionnage, à tel point que je me suis lancé dans le Light Novel ainsi que le manga.
Donc à fortiori, j'ai été plus que conquis par cette franchise et songe à en reparler plus longuement à l'occasion tant chaque support est différent. Plus particulièrement le light novel qui est, comme souvent, le support plus intéressant et le plus abouti.
Néanmoins, sous ces éloges se cache des problèmes que déontologiquement je ne peux pas me permettre de passer sous silence... et aussi parce-que j'aime dire du mal des choses.
Difficile de masquer en effet que derrière le regard littéralement hypnotisant de Tanya, le reste du casting est aussi fascinant qu'un sachet de crevettes surgelés. Entre une narration parfois confuse et des second couteaux au look interchangeable, aucun personnage n'arrive à nous intéresser. On a bien quelques profils qui finissent par se détacher dans son bataillon... mais uniquement dans les derniers épisodes. Sa seconde en chef serait la seule qui arrive à exister mais uniquement parce-qu'elle est littéralement son anti-thèse, psychologique comme graphique. Du coup elle arrive à surnager sans trop de développement, mais reste au fond assez anecdotique. Quant au némésis de cette saison avec son chara-design fainéant, il n'arrive que trop rarement à inspirer la crainte pour être crédible.
Mi-figue mi-raisin ma chère Tanya ? Et donc, conséquence directe de l'absence de personnages secondaires intéressant, la série se retrouve avec un ventre mou de 3 épisodes (interminable pour une série qui n'en compte que 12) dans lesquels on suit les missions de Tanya sans véritablement en comprendre les enjeux.
Les tenants et les aboutissants sont esquissés mais trop peu détaillés, rendant les missions de l'héroïne assez anecdotique.
On suit donc Tanya attaquer une base ennemi ; Tanya reprendre une ville résistante ; Tanya repousser des bombardiers... le tout avec une absence de vision globale, réduisant l'ensemble à une succession d'événements dont la portée et l'impact sur la guerre nous échappe. L'idée était peut-être de nous laisser à la hauteur de Tanya (« Un soldat ça obéit »), mais rend alors difficilement justifiable ces interminables réunions d'état-major censées nous expliquer la situation et qui s’avèrent totalement nébuleuses, nous bombardant des cartes en gros plan sans nous offrir le recul nécessaire. Un comble quand on sait que le roman met justement un point d’honneur à expliquer sa géopolitique dans le moindre détail.
Et puis difficile de cacher la jeunesse du studio NUT dont c'était le premier projet. Car si l'ensemble est au delà de l'honorable, avec un chara-design qui apporte une véritable identité (oui j'assume) et bien que les décors soient superbes, l'incrustation de la 3D est majoritairement malheureuse, nous rappelant aux heures sombres de la Japanimation. Tant que tout est aérien tout va bien ! Mais dès que l'on côtoie l'urbanisme, c'est la débandade. Or Tanya lorgnant abondamment sur l'Attaque des Titans pour ses chorégraphies, faire plus laid qu'une série de 2013 c'est un peu gênant.
On pourrait donc trouver ces défauts rédhibitoires et je le comprendrai aisément.
Personnellement, ces soucis n'ont pas réussi à entacher mes visionnages.
Youjo Senki est une série que j'ai légitiment aimé et qui m'a ensorcelé sur bien des aspects. On frôlait presque l’envoûtement total, mais l'inexpérience du studio se fait trop ressentir dans cette adaptation.
Elle reste pourtant un point d'entrée intéressant, avec même des choix narratifs supérieur au matériel d'origine. Mais ça je le garde pour une autre fois. Et puis d'ici là... il y aura le film.
L'attaque des Titans S2 Et puisque j'en parlais il y a quelques lignes, autant donner rapidement mon avis sur cette saison que j'ai vu il y a un bout de temps maintenant, mais qu'étonnament j'ai un peu occulté. Non pas qu'elle était mauvaise, mais avec sa durée réduite de moitié par-rapport à la première, je savais que ma grande question n'allait probablement pas avoir de réponse lors de cette fournée. Ce qui ne m'a pas empêché d'exclamer un beau « Ah les escrocs » à la fin du dernier épisode.
L'Attaque des Titans, que l'on aime ou non, est un cas tellement particulier dans l'univers du manga qu'il en est fascinant.
D'abord parce-qu'il est très moche. Dans ce milieu pourtant impitoyable des têtes de gondole, celui-ci arrive toujours à rester aux premières loges en étant laid comme un poux. Ce qui est -ma foi- un beau message dans un sens.
Certes nous ne sommes pas dans l'escroquerie totale façon One, mais dans un média cherchant toujours à être le plus aguicheur possible, il est amusant de voir que l'un des plus gros carton de ces cinq dernières années soit un truc à l'amateurisme prononcé. Pire encore ! Le dessin ne cesse d'être en berne, rendant parfois les personnages méconnaissables. Mais ça marche parce-que... le scénario ?
Sauf que là encore c'est intéressant tant la tournure des événements est aux antipodes de ce qu'on aurait pu penser. Transformant l'idée d'une menace inconnue en simple arme biologique développée dans un but militaire (avec un p'tit fond mythologique, il est vrai). Comme l'adaptation cinématographique en fait !
Le tout nous plongeant dans un univers uchronique à l'ambiance seconde guerre mondiale... J'ai l'impression de radoter, non ?
Et le tout est ma foi... pas mal ! Aussi mauvais Hajime Isayama puisse être en dessin, je ne peux que le respecter pour ses choix de scénario globalement audacieux, faisant de l'Attaque des Titans l'un des rares titre dans lequel je ne peux légitiment pas deviner la suite.
Peut-être que c'est ça qui permet à ce manga presque amateur de cotoyer les cadors du genre.
Mais on parle beaucoup du manga là. Or je devais parler de l'Anime ! J'y viens.
Ce dernier a beaucoup capitalisé sur l'aspect post-apocalyptique du récit, avec une troupe d'élite qui offre des combats épiques et sanglant face à une menace inconnu.
Ce n'est pas faux de dire que c'est l'Anime qui nous a poussé pour la plupart à lire le manga et rarement l'inverse.
Forcément, avec son animation impeccable, sa bande son tonitruante et ses moments de pure émotion, le spectacle était total, rendant le manga encore plus ridicule.
Sauf que cet Attaque des Titans là n'existe plus et va bien venir le moment ou l'Anime va devoir adapter la partie où le scénario bascule définitivement. Avec une trame surtout politique, sur fond de révolution populaire et très pauvre en action Titanesque... Ce qui aurait été le cas si la saison 2 avait durée comme la première. Sauf que non !
On a beaucoup parlé de raisons techniques pour justifier cette coupe, mais moi j'ai une toute autre hypothèse.
Je pense que le studio a décidé de capitaliser au maximum sur l'image très orienté action et gore de l'Attaque des Titans. Or faire 26 épisodes c'était obligatoirement se confronter à une partie à la tonalité très différente... pour ne pas dire un peu chiante. Je pense qu'ils ont préféré repousser le problème à plus tard, finissant cette partie sur épisode haut en couleur.
Mais au final je ne donne pas vraiment mon avis sur cette saison 2, n'est-ce pas ? Tout simplement parce-qu'il n'y a pas grand chose à en dire. C'est dans la veine de la première que ce soit techniquement ou narrativement. Donc selon votre avis sur la série avant, il ne devrait pas vraiment changer ici.
Or moi ce qui m'intéressait c'était de voir comment le virage allait être abordé, car c'est là je pense qu'on verra si la popularité de l'Anime tiendra ou pas le choc (des titans ! Hahahaha !... pardon).
Le souci ayant été reporté à la saison suivante, il n'y a rien de spécialement pertinent à ajouter pour ma part.
Ah les escrocs...
Assassination Classroom 2 Vu que je suis dans les secondes saisons, autant en finir avec cette série. Et pour faire une jolie formule, je dirai que c'était la saison de la suffisance.
Suffisance dans le sens régional du terme, soit de quantité suffisante. Mais je joue également finement sur le double sens du mot ! Effet de style totalement annihilé par le fait que je l’ai souligné lourdement. Obtenant ainsi l’effet escompté inverse !
On se retrouve ici face à une saison parfaitement similaire à son aînée. Donc vous reprenez mon avis et vous le relisez, c'est exactement pareil. C'est du sous GTO/Rookies/nimportequelautresériedansunlycée, ne m'ayant que très rarement arraché un sourire.
À la nuance près que l'histoire se conclue, rendant forcément le tout plus consistant. Ajoutez quelques épisodes pas trop mal foutus sur le personnage de Nagisa, on a affaire ici à quelque chose de plus concret. Mais ça s'arrête là pour moi.
C'est techniquement soigné, mais n'a absolument rien d'original pour se démarquer. Pourtant je me contente de peu ! Mais la frilosité du final et ses révélations téléphonées ne jouent pas en la faveur du bazar. Fichtre ! Koro-Senseï est en fait un humain victime d'expériences ?! J'en suis tout retourné de prévisibilité !
En bref, Assassination Classroom c'est distrayant et vous pouvez largement vous contenter de la saison 2 si vous êtes un brin curieux. Mais cette enième fausse comédie (je persiste : ce n'est pas drôle) pour dénoncer le système scolaire Japonais ne marquera pas les esprits, du moins pas le mien.
Rick & Morty Parce-que des fois l'Animation chez les autres c'est bien aussi, j'en regarde. Et au final je fais bien ce que je veux.
Le phénomène Rick & Morty n'a sûrement pas échappé à grand monde. Donc dire « j'ai vu et j'ai aimé » ça n'a rien de bien original. Mais tout ce qui a du succès ne démérite pas forcément.
Maintenant je pourrai quand même souligner que l'adhésion totale que j'ai eu pour le show a été relativement récente, soit la dernière saison en date.
Car aussi bonnes pouvaient être les deux premières, je leur trouvais incroyablement perfectibles.
Soucis de rythme parfois, avec des gags tantôt trop courts ou trop longs et des aventures pas toujours intéressantes... J'ai même eu des épisodes où je m'ennuyais poliment. C'était une bonne série ! Avec ses vrais moments de pur génie comique et je comprenais d'où l'effervescence pouvait venir, mais personnellement je trouvais ça juste sympa. Avec en sus un final de saison 2 revenant aux bonnes valeurs familiales si chères à l'Amérique. Final balayé par l'épisode suivant il est vrai ! Mais il existe et paraît toujours incroyablement hors-sujet à mes yeux. Non pas que j’ai quoique ce soit contre une série qui souhaiterait promouvoir ce genre de valeurs, mais quand on se dit un tant soi peu subversif comme Rick & Morty, sauter ainsi dans le puritanisme bas de gamme, c’est assez décevant.
Alors que la saison 3 - pourtant décriée à sa sortie – m'a totalement convaincu. Mieux rythmée, plus assumée dans son absurdité... en bref, la meilleure pour moi. Avec encore un final très moraliste, mais beaucoup plus en phase avec le ton de la série, évitant de plonger dans le mélo hors de propos.
Rick & Morty c'est du très bon ! Dommage qu'administrativement ce soit géré n'importe-comment. Mais à priori c’est enfin réglé. On espère...
My Little Pony Saison 7 Je n'en fais pas un secret, je suis un fan de MLP génération 4. Et si je n'ai jamais vraiment parlé de la série ici, c'est que je n'en voyais pas forcément l'intérêt.
Donc là si j'en parle, c'est surtout pour confesser mon désarroi.
Cette saison, au demeurant correcte, s'est conclue de la pire manière qu'il soit.
Mais de base, 2017 n'a pas été une année simple pour le fan que j'étais.
Ça fait quelques temps que les saisons sont inconsistantes il est vrai. Mais là ou il y avait du très mauvais au détour de certains épisodes, on avait quand même une série agréable avec toujours des épisodes d'excellent calibres pour continuer à valider le show. De toute façon, mettez moi Starlight ou Trixie et je signe hein ! Mais cette saison a réussi à casser mon enthousiasme avec un double épisode final insipide sur tous les aspects.
Alors que la saison avait pourtant démarré intelligement en brisant la tradition du double épisode, admettant indirectement que ça ne sert à rien d'en faire si on a rien à raconter, j'ai du mal à comprendre que le choix n'a pas été le même pour le final.
Ce double episode est mauvais mais les Bronys semble l'applaudir, alors pour le coup je suis encore plus isolé que le fan basique de MLP. De l'intrigue cousue de fil blanc, avec une liaison forcée avec le reste de la saison (« regardez, ce sont les personnages légendaires dont on a vaguement parlé dans les épisodes 4 ; 14 et 18 ! On a tellement travaillé notre effet»), des personnages écrit nimporte-comment et un némésis vu mille fois qui sera sauvé par le pouvoir de l'amitié... pitié...
Oui Friendship is Magic, c'est dans le titre ! Ne me faites pas passer pour plus con que je ne le suis. Mais au bout de 7 saisons et des morales qui se sont quand même complexifiées avec le temps (proportionnellement à MLP), torcher un double épisode sur une idée aussi faible, c'est insultant pour les fans adultes comme pour les gamins.
"Oui mais non..." Mais je l'ai dit, c'est peut être le climat général de l'année 2017 pour MLP qui font que je l'ai encore en travers de la gorge.
Alors qu'on avait Equestria Girls qui faisait son petit bout de chemin tranquillement, voilà qu'ils abandonnent le format long-métrage annuel pour tenter des épisodes pilotes de 20mn afin de capitaliser sur la popularité croissante de ce spin-off afin d'en faire une série.
Des pilotes qui racontent... rien. Absolument rien. C'était la vacuité totale ces trucs. Et la rencontre entre les deux personnages les plus réussis des deux shows respectifs n'y changeront rien ! C'était juste un beau coup dans le vide de plus.
Rajoutez à ça un film que je n'ose pas regarder tant le graphisme et la tonalité me font dire qu'il débarque 5 ans trop tard (et vu les retours tièdes, je pense être dans le vrai)... mon intérêt a décru de manière douloureuse. MLP c'est ma « Feel Good » série. Un tel déclin d'un coup, ça me fait mal au moral.
Bien sûr que je regarderai les nouveaux épisodes ! Mais finalement, la rumeur comme quoi cette G4 se conclurai avec la saison 9 m’apparaît bien moins chagrinante. Il est peut-être temps de finir, histoire de rester sur une bonne note.
Devilman Crybaby Gros phénomène du début d'année, j'ai fait comme tout le monde et j'ai regardé cette nouvelle itération du personnage emblématique de Go Nagai.
Déjà dois-je préciser que le manga a pris un sale coup de vieux ? Évidemment qu'il est fondateur et qu'il faut remettre l’ouvre dans le contexte de son époque. Mais un chef d’œuvre, si intemporel il est, doit pouvoir continuer de garder sa pertinence au fil des ans.
Ashita no Joe par exemple reste incroyablement contemporain, ou l’œuvre de Tezuka en général qui est surtout daté par son dessin.
C'est grosso-modo le cas pour Devilman... hormis toute la phase des voyages temporels ou Akira et Ryo vont croiser pêle-mêle Hitler ; Jeanne D'arc ou encore Marie-Antoinette, frôlant plus le ridicule que le génie. Phase étonnament ignoré par cette nouvelle série ! Etrange direz vous ?
Donc Devilman reste une œuvre intéressante, mais perfectible et donc potentiellement transcendable par une adaptation.
Du coup Crybaby c'est mieux ?
Bah oui c'est mieux, mais là encore très ancré dans son époque, me faisant penser qu'une autre adaptation dans une décennie sera tout aussi pertinente et que Crybaby risque d'aussi mal vieillir que le manga qu'il adapte.
Même au niveau du style (qui a fait couler beaucoup d'encre virtuel) : sommes-nous vraiment dans un choix artistique cohérent ou un effet de mode qui sera terriblement ringard dans le futur ?
Go Nagai a style daté mais classique, Masaaki Yuasa est un artiste très à la marge même pour son temps. C'est chouette et original pour sûr !Et si le choix est payant pour retranscrire l'aspect cauchemardesque du récit, il échoue totalement lorsqu'il faut traiter le côté grandiose des combats, pourtant composante essentielle de Devilman.
On pourrait penser que c'est anecdotique si c'est volontaire, mais le contre-coup ce sont des (nombreuses) séquences d'action ratées, avec en tête un final anti-spectaculaire alors qu'il cherchait clairement à l'être.
Alors oui, Devilman Crybaby est une expérience intéressante. C'est visuellement atypique, avec une bande son psychédélique et ça dénote forcément de la production actuelle. Mais de là à qualifier ça de réussite de l'année ou n'y voir qu'un chouette projet scolaire de lycée option Audiovisuel, la ligne est ténue.
Enfin bon, je taquine un peu car au demeurant Devilman Crybaby est plus que recommandable, avec de superbes moments d'animation bien barrés et une narration qui tente forcément de secouer un peu un médium trop souvent amorphe. Donc oui, pour l'année 2018 c'est sans doute l'une des séries les plus audacieuses. Mais en tant qu’œuvre à part entière et adaptation je doute de sa pertinence dans quelques années à peine. Le temps finira par trancher.
Big Mouth C'est nul. Et je pourrai me contenter de ça.
Pour développer on pourrait simplement ajouter que cette série tente trop fortement d'être le nouveau South Park ; Simpsons ; Rick & Morty etc...
On aligne les codes du genre pour faire cool ; on mitraille de personnages secondaires caricaturaux parce-que c'est permet des gags faciles; on fait des blagues de cul sous-couvert qu'il s'agit d'une série sur la puberté mais on peaufine pas l'écriture ; l'univers n'a aucune consistance (si si, c'est possible!) ; on a des passages chantés absolument atroces et surtout... c'est laid. Ça cherche à avoir un look atypique mais ça n'arrive qu'à être moche.
Et je n'ai même pas abordé les gags répétitifs pour casser le quatrième mur parce-que ça se croit futé ou les voix d'adultes totalement hors-sujet. La liste est longue...
Bref ! Je me suis tout farci car le premier épisode m'avait faire sourire deux ou trois fois mais je regrette mon expérience. Pourtant quand on voit le genre de trucs que je m’enquille, je suis de nature tolérante.
Une saison 2 est prévu, je passerai mon tour.
------------------------------------------------
Maintenant j’aimerai experimenter je vais maintenant causer de trois séries qui n'ont rien à voir mais du même studio. Ça va être étrange mais allons-y !
Miss Kobayashi Dragon's Maid / Violet Evergarden / Chuunibyou demo Koi Ga Shitai !
Ou la trilogie Kyoto Animation qui n'en est pas une
Pourquoi j'en parle ensemble et pas séparément ? Eh bien car à force de visionnage, j'ai commencé à réfléchir ce qui me posait souci avec Kyoto Animation.
Studio dont la réputation a explosée avec des trucs comme Angel Beat ; Clannad ; mais surtout la Mélancolie d'Haruhi Suzumiya. Vous savez, cette série qui allait devenir la nouvelle Evangelion, dont pratiquement tout le monde se fout aujourd'hui.
Personnellement, la seule série que j'ai légitiment aimé chez eux du début à la fin fut Lucky Star, pourtant celle qui aurait du me repousser le plus : produit de niche, au look Moe/Kawaii insupportable... j'avoue même avoir conspué le premier épisode. Mais passé cette première impression, j'y ai découvert un laboratoire fantastique ou le studio s'est permis de créer une série d'une absurdité incroyable, transcendant l’œuvre qu'elle adaptait (le manga n'étant vraiment pas génial, c'était pas non plus difficile). Ce qu'on attend d'une adaptation donc.
Ce que le studio fait en majorité d'ailleurs : des adaptations de manga ou de Light Novel. Et j'avoue que leurs choix m'ont toujours interloqué. Il semblerait qu'ils aiment alterner projet ambitieux avec série plus légère. Le contraste entre Miss Kobayashi et Violet Evergarden fut en ce sens flagrant. Mais le résultat est souvent le même : c'est la série au ton plus décontracté qui marque les esprits. Souci de communauté Otaku trop cramé du bulbe ? Pas forcément.
Je ne peux vraiment dire que j'ai aimé Miss Kobayashi, comme je ne peux pas vraiment dire avoir passé un moment désagréable devant. La production est, comme toujours, impeccable et les protagonistes tous assez atypiques pour qu'on s'attache à cette bande de joyeux drilles. Nous sommes dans le genre slice of life, donc forcément ça n'a pas de grandes ambitions narratives, mais on a nos petits moments d'émotions dont Kyoani a le secret, donnant quand même un sentiment de progression et d'évolution de la part des personnages principaux. Bref ça ne raconte rien de spécial, mais c'est fait avec un talent indéniable.
Bien que j'ai grincé des dents devant l'humour loli et que Lucky Star continue d'être l'unique exception où j’ai réussi à faire entière abstraction du graphisme Moe, je peux comprendre l'enthousiasme autours de la série et on peut facilement me coller devant sans que je soupire toutes les deux minutes.
Mais forcément ! Un studio d'une telle trempe, on se demande pourquoi il n'affiche pas un peu plus d'ambition.
Et c'est là que Violet Evergarden a répondu à ma question.
Dès les premiers épisodes, la série s'est tapée une réputation d’œuvre superbement creuse. Argument plus qu'injuste mais auquel on pourrait répondre que, comme les privilèges des cheminots, plutôt que de vouloir tirer tout vers le bas pourquoi ne pas essayer de tirer vers le haut ?
C'est vrai : Violet Evergarden a une production quasi-digne d'un long-métrage mais appliqué à une histoire assez légère. Mais au final, pourquoi pas ? Et des œuvres artistiquement ambitieuses qui ne raconte peu voire pas grand chose, on pourrait en remplir l'équivalent d'un dico.
Qui plus est, j'ai beaucoup apprécié l'expérience Violet Evergarden. Le format feuilleton où chaque épisode est indépendant a un charme indéniable. Une fois qu'on s'est fait à l'idée qu'il n'y a pas d'enjeux dramatique autre que ceux qui nous sont racontés sur le moment, on peut apprécier le spectacle pour ce qu'il est : un recueil de poésie où chaque pages a son style unique.
Donc là encore, une œuvre finalement assez légère dans la tradition de Kyoani, sauf que non.
Des ambitions narratives en réalité Violet Evergarden en regorge. Et c'est là que j'ai commencé à douter de la capacité du studio a raconter quelque chose d'ambitieux. La façon dont est bâti le récit principal est un terrible gâchis.
Entre des éléments du passé qui nous sont balancés à la figure en fin d'épisode (épisode 5) pour commencer le suivant comme si rien ne s'était passé; les flash-backs qu'on n'espéraient plus qui finissent par arriver pour ne rien apporter de plus... et cette fin...
Pendant un moment j'ai cru qu'ils nous refaisaient l'effet d’esbroufe d'Haruhi en diffusant les épisodes en bordel, sauf que non.
Nous avons donc un épisode 9, qui est une parfaite conclusion pour une première saison. Avec une révélation faite au personnage de Violet qui va bouleverser son quotidien, la faisant douter, réfléchir, pour au final faire des choix qui lui permettront d'avancer. Sauf que ce n'est pas terminé et qu'il reste quatre épisodes.
Des épisodes qui reprennent, comme un rien, un format indépendant, avec un final terriblement artificiel qui retente d'émuler les émotions de l'épisode 9 mais en moins bien.
Tout ceci aurait eu sa place dans une saison 2 ou avant, mais tel quel ça n'a aucun sens.
Oui le personnage de Violet est sensiblement différent dans ces épisodes, mais là encore : pourquoi maintenant ? Et si l'on me dit que c'est pour suivre les romans, je dirai que c'est un piètre argument. Une adaptation est là pour faire ce qui correspond le mieux au support, ça ne m'a paru aucunement le cas ici.
J'ai vraiment apprécié Violet Evergarden, mais vu les éléments narratifs, je considère que Kyoto Animation a mal fait son boulot. Il y avait mille façons d'améliorer le récit, ils les ont toutes ignorées.
Donc je continuais de m'interroger : pourquoi un studio d'une telle qualité technique n'arrivait pas à créer quelque chose qui arrive pleinement à me convaincre ?
J'ai alors pensé que le souci c'était le matériel de base. N'adaptant que le travail des autres, Kyoto Animation n'a jamais vraiment pu s'exprimer pleinement, uniquement par bribe ou via détournement. C'est pourquoi j'ai décidé de tester Chuunibyou demo Koi Ga Shitai !Adaptation d'un light novel certes, mais d'un light novel maison, donc c'est ce qu'il y de plus original. Il y avait aussi Kyoukai no Kanata mais je n’en avais pas entendu parler à ce moment. J’ai donc fait avec ce que j’avais !
Eh bien ça faisait longtemps que je n’avais pas vu un Anime avec de tels airs de checklist, car si on devait établir ce qu’était une production typique de chez Kyoto Animation, Chuunibyou remplit parfaitement le cahier des charges du studio.
Une romance de lycéens, avec des personnages principaux en décalage avec le monde réel et qui créent un club farfelu dans lequel ils vont pouvoir profiter de leur jeunesse. Sonne familier ? Un peu trop. Et c’est bien là tout le drame.
Pourquoi, alors qu’ils avaient le champ libre pour raconter tout ce qu’ils voulaient, Kyoto Animation décide de partir sur un concept aussi… quelconque ?
Bien sûr on pourrait prendre la défense de l’intéressé en disant que c’est un genre dans lequel ils excellent et qu’ils en ont donc profité pour livrer l’aboutissement de toute une vie. Pas du tout. C’est tout juste sympa. Techniquement irréprochable ; des personnages mignons avec quelques séquences d’émotion bien calibrées comme il faut ! Comme Kobayashi, le plaisir au visionnage est indéniable, mais à contrario de ce dernier, il n’y a pas ce petit plus qui le démarque un tant soi peu. Au contraire, on est dans ce qui se fait de plus standard dans le genre.
Bref, Kyoani avec cette série se dévoile comme le bon élève travailleur, qui a bien appris sa leçon par cœur mais qui est incapable d’apporter son grain de folie. Et c’est là, je pense modestement, que j’ai compris mon souci avec ce studio.
Kyoto Animation c’est un studio technique, mais qui n’a a son bord aucun auteur/réalisateur de talent. Des faiseurs, des artisans… ou tout autre joli adjectif que vous voulez leur attribuer. Mais pas un seul n’a de vision forte à offrir. Des idées graphiques ; des gimmicks de réalisation autant que vous voulez ! Mais un sens du récit ou de l’écriture, aucunement.
C’est pourquoi lorsqu’on leur donne carte blanche, ils adaptent un light novel pantouflard, qui leur permet de faire joujou visuellement mais qui n’a aucune ambition autre que de plaire à une frange d’otakus bien spécifique. Adaptation disposant d’ailleurs d’une saison 2 que j’ai été, à l’heure actuelle, incapable de terminer tant la vacuité de l’entreprise m’échappe.
Pas étonnant donc que leurs quelques séries ambitieuses soient toute en demi-teinte à mes yeux.
Du coup je crois pouvoir le dire avec certitude maintenant : Kyoto Animation c’est un studio que je respecte. Mais je n’aime pas vraiment ce qu’ils font.
Ah et j’ai même pas parlé de K-on que j’ai aussi commencé. Mais ça n’apporte rien de plus ou de moins à ma réflexion, donc je n’ai rien à dire dessus.
Désolé les filles, mais là je sature du Moe. Une prochaine fois donc... Et d’autres séries j’en ai le double en réserve, mais je les regarde plus vite que j’écris. Alors on va stopper là pour le moment sinon je vais publier tout ça en 2021. Entorse à ma règle néanmoins, je vais toucher deux mots de séries en cours avant de revenir dessus le prochain coup :
Darling in the FranXX
Série ultra hypée au moment ou j’écris ces lignes, le dernier bébé de Trigger (et A-1) est censé être la série renouant avec le genre Mecha badass et torturé.
Et à l’heure où j’en suis rendu (15 épisodes), je reste prudent. Le début fut plus que laborieux, avec des persos introduits par pack de 12, un fanservice idiot et une esthétique un peu trop familière.
Plus clairement : c’est Evangelion. Mais pas juste un peu. C’est entièrement Evangelion. On pourrait dire que c’est normal car il s’agit d’anciens du studio Gainax et que c’est une sorte d’hommage. Mais il y a une différence entre hommage assumé et copie-carbone éhonté.
Après je m’en fiche ! Moi j’aime Evangelion ! Alors un ersatz, du moment que c’est bien fait ça me convient. Mais il est dommage d’avoir perdu autant de temps à se contenter de faire du sous Eva, alors que la série a clairement ses propres atouts et qu’il y avait dès le début une matière qui ne demandait qu’à être travaillée.
Cela dit, les choses ont enfin commencé à se décanter et certaines graines plantées ici et là finissent par pousser. Je ne sais pas si 9 épisodes suffiront pour faire de Darling in the FranXX une série vraiment révolutionnaire, mais en attendant je me laisse porter avec plaisir.
SAO Alternative GGO Ben c’est vachement cool.
Du pitch au design je m’étais psychologiquement préparé à un truc absolument grotesque et je songeai à faire l’impasse... mais en fait c’est beaucoup mieux foutu et fun que les aventures de Kirito en général (mis de coté l’arc Mother Rosario… dont il est pratiquement absent. Coïncidence ?).
Maintenant, avec seulement cinq épisodes au compteur, je suis encore bien loin d’avoir un avis définitif. Mais dans son genre, je m’amuse vraiment beaucoup.
Mention spéciale au traitement de la violence tout en suggestion et pourtant incroyablement graphique. C’est hilarant et brillant à la fois.
Donc ouais. c’est cool !
Ah bah oui, ça peut servir Sur ce vous m’excuserez, je m’en vais mourir devant ma liste de lecture/visionnage en retard.